Journée chargée ou difficultés d’endormissement, les actifs français dorment en moyenne 6h55 par nuit en semaine et 36 % moins de 6 heures. Ce manque de sommeil se ressent sur le quotidien des salariés. Selon l’Enquête INSV/MGEN, un conducteur sur 10 s’est déjà endormi au volant sur son trajet de travail.
Pour la 14ème édition de la Journée du Sommeil le 28 mars 2014, l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance (INSV) et la mutuelle MGEN ont questionné les actifs sur leurs nuits ainsi que leurs déplacements. Si la majorité dort entre 7 et 8 heures (62 %), plus d’un tiers des personnes interrogées passent moins de 6h dans les bras de Morphée et sont en dette chronique de sommeil. Le week-end, les sondés font la grasse matinée en roupillant 1h de plus afin de rattraper les heures perdues en semaine.
La fatigue rattrape les travailleurs
Cette fatigue a un effet sur les routes. 17 % des conducteurs disent avoir somnolé au volant au moins 1 fois par mois, 10 %, avoir dû s’arrêter. 9 % se sont même endormis au moins 1 fois au volant dans l’année. 7 % des sondés ont d’ailleurs eu un accident mineur, sans dommages matériels ou corporels. Le plus souvent, les automobilistes s’endorment le matin (38 %), entre 6h et 12h et sur de grands axes autoroutiers (40 %), mais aucun réseau n’est épargné. Personne n’est à l’abri, «pas même ceux qui font des petits trajets, ni ceux qui empruntent des petites routes très familières», met en garde le Dr Joëlle Adrien, présidente du conseil scientifique de l’INSV.
Et en effet, les trajets entre le domicile et le bureau sont généralement courts. En moyenne, 18 km séparent les Français de leur lieu de travail. En outre, le déplacement dure 30 minutes pour 2/3 des actifs. La plupart des sondés (91 %) utilisent une voiture, parfois un véhicule utilitaire ou deux roues (4 %), ou un vélo (5 %). En outre, si une minorité (8 %) se rend au bureau à pied, compte tenu de sa proximité, 20 % optent pour les transports en commun.
Le trajet Domicile – Travail : un moment apprécié
7 Français sur 10 estiment que leurs trajets sont agréables. Ils le vivent comme du temps pour eux. Lorsqu’ils sont passagers (covoiturage, transports en commun), un tiers (35%) en profite même pour s’endormir. Cette "sieste" dure en moyenne 23 minutes. Les plus heureux sur le trajet domicile-travail sont les provinciaux et les conducteurs au volant de leur véhicule, détendus par un environnement familier. Par contre, les 17 % qui les vivent comme une «corvée» sont franciliens, âgés de 25 à 34 ans. Ils souffrent de troubles du sommeil ou de somnolence.
La fatigue rattrape les travailleurs
Cette fatigue a un effet sur les routes. 17 % des conducteurs disent avoir somnolé au volant au moins 1 fois par mois, 10 %, avoir dû s’arrêter. 9 % se sont même endormis au moins 1 fois au volant dans l’année. 7 % des sondés ont d’ailleurs eu un accident mineur, sans dommages matériels ou corporels. Le plus souvent, les automobilistes s’endorment le matin (38 %), entre 6h et 12h et sur de grands axes autoroutiers (40 %), mais aucun réseau n’est épargné. Personne n’est à l’abri, «pas même ceux qui font des petits trajets, ni ceux qui empruntent des petites routes très familières», met en garde le Dr Joëlle Adrien, présidente du conseil scientifique de l’INSV.
Et en effet, les trajets entre le domicile et le bureau sont généralement courts. En moyenne, 18 km séparent les Français de leur lieu de travail. En outre, le déplacement dure 30 minutes pour 2/3 des actifs. La plupart des sondés (91 %) utilisent une voiture, parfois un véhicule utilitaire ou deux roues (4 %), ou un vélo (5 %). En outre, si une minorité (8 %) se rend au bureau à pied, compte tenu de sa proximité, 20 % optent pour les transports en commun.
Le trajet Domicile – Travail : un moment apprécié
7 Français sur 10 estiment que leurs trajets sont agréables. Ils le vivent comme du temps pour eux. Lorsqu’ils sont passagers (covoiturage, transports en commun), un tiers (35%) en profite même pour s’endormir. Cette "sieste" dure en moyenne 23 minutes. Les plus heureux sur le trajet domicile-travail sont les provinciaux et les conducteurs au volant de leur véhicule, détendus par un environnement familier. Par contre, les 17 % qui les vivent comme une «corvée» sont franciliens, âgés de 25 à 34 ans. Ils souffrent de troubles du sommeil ou de somnolence.
