Un énorme nuage de pollution a de nouveau envahi Pékin ce mardi. Comme en décembre, le manque de visibilité a provoqué l’annulation ou le retard de plus de 150 vols au départ de la capitale chinoise. Le phénomène est provoqué par le manque de vent qui, classiquement associé à un excès de pollution par les […]
Un énorme nuage de pollution a de nouveau envahi Pékin ce mardi. Comme en décembre, le manque de visibilité a provoqué l'annulation ou le retard de plus de 150 vols au départ de la capitale chinoise. Le phénomène est provoqué par le manque de vent qui, classiquement associé à un excès de pollution par les usines, fait stagner les nuages au dessus de la capitale. Associée à la circulation de 5 millions de voitures, la production industrielle commence à provoquer la colère des Pékinois. Sous la pression des habitants, la ville a du annoncer la semaine dernière qu'elle prendrait prochainement en compte les relevés des plus petites particules de l'atmosphère. Actuellement "oubliées" dans les relevés, ce sont pourtant ces particules fines qui pénètrent par les voies respiratoires, provoquant des dégâts à moyen et court terme pour la santé. La différence de pollution entre les relevés de la ville et ceux de l'Ambassade des Etas-Unis à Pékin va de 1 à 10. De nombreux expatriés commencent également à s'inquiéter et les voyageurs d'affaires allergiques ou asthmatiques sont invités à ne pas oublier leur traitement s'ils doivent impérativement visiter Pékin.
