2015 sera l’année de la voiture connectée

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Si la voiture électrique doit être en forte augmentation dans les parcs d'entreprises en 2015, c'est le véhicule connecté qui connaîtra les plus grands bouleversements ces deux prochaines années. Premier constructeur à ouvrir le feu, PSA qui présentera au prochain salon de Genève une synthèse de l'ensemble de ses recherches en matière de connectivité mobile intégrée à une voiture.

Comme un grand nombre de concurrents, Peugeot-Citroën souhaite que le système puisse assister le conducteur dans tous ses déplacements, même en dehors de son véhicule. Pour atteindre ce but, le constructeur développe une application dotée d'une interface identique quel que soit le support de consultation : téléphone tablette ou écran embarqué. La finalité de l'outil est d'offrir aux conducteurs l'ensemble des fonctions de diagnostic, associé à des éléments pratiques comme la géolocalisation instantanée d'une place de stationnement, l'état des routes ou le meilleur itinéraire à choisir. Au-delà, les outils deviendront également des assistants pratiques qui détermineront la meilleure heure pour se rendre d'un point à un autre en fonction de la circulation en temps réel. Ils pourront également gérer des applications de covoiturage et fourniront des données économiques (consommation, vitesse moyenne…) sur l'utilisation du véhicule.

Du côté des constructeurs allemands, si la connectivité est essentielle pour 2015, elle sera complétée par des outils de sécurité très attendus par les entreprises. Le développement de systèmes de gestion de la vitesse, l'anticipation des zones à risques et l'assistance à la conduite dangereuse devrait définitivement intégrer la voiture. Parmi les équipements, encore considérés comme des gadgets, l'intégration du wi-fi au sein des voitures, de la radio numérique par satellite ou du bureau mobile via une tablette ou un ordinateur portable devrait être les vedettes du salon de Genève en 2015. Notons également que Google, qui avait présenté sa voiture sans chauffeur en 2014, devrait officiellement annoncer le lancement de son véhicule automatique dès le début de l'année 2016.

Seul souci, et de taille, dans cette liste de possibilités, la gestion de la restitution des informations qui, pour certaines ne sauraient être transmises à l'entreprise sans l'accord de l'utilisateur. Sur ce point, balayé par les constructeurs américains, l'Europe n'a pas encore trouvé de position unique et invite chaque entreprise à respecter la législation locale. Une prise en compte déjà intégrée par la plupart des constructeurs qui fourniront des datas partielles établies en fonction des règles validées par les salariés et la société elle-même.