3 prétendants en moins pour l’aéroport de Toulouse

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L'Etat a lancé la privation de l'aéroport de Toulouse en juillet dernier. Trois des 6 candidats validés ont finalement retiré leur offre. Le groupe australien d'investissement Macquarie, l’entreprise espagnole de BTP Ferrovial ainsi que l'opérateur aéroportuaire allemand AviAlliance auraient été échaudés par la réglementation des concessions en France.

Macquarie, AviAlliance et Ferrovial ont confirmé l'information révélée par Le Figaro: les candidats n'ont finalement pas présenté d'offre ferme pour l'acquisition des parts de Toulouse-Blagnac. Ils ont refusé de commenter leur décision. Néanmoins, une source proche du dossier a confié que le groupe australien, actionnaire des Autoroutes Paris-Rhin-Rhône (APRR) aux côtés d'Eiffage, aurait été freiné par «l'incertitude fiscale et réglementaire que suggèrent les déclarations de Ségolène Royal».
En effet, la ministre de l’Écologie a indiqué qu'elle était favorable à une remise à plat du système des concessions accordées aux sociétés d'autoroutes ainsi qu'à une augmentation de la taxation de leurs bénéfices.
Une autre source assure qu'AviAlliance, qui avait présenté une offre avec le consortium Capitole Alliance, aurait été refroidi par la présence d'investisseurs chinois parmi les candidats. La société aurait craint une surenchère trop importante.
Ainsi, seuls trois candidats ont présenté une offre ferme avant la date butoir du 31 octobre 2014 : Aéroport de Paris, Vinci Airports et le canadien SNC Lavallin (associé au groupe chinois Shandong High Speed Group). Le choix du candidat retenu devrait être déterminé d'ici deux semaines.