ACTE, l’après Berlin sera difficile à construire

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Alors que la conférence ACTE 2010 vient de se terminer dans la capitale allemande, bon nombre de participants s'interrogent sur l'avenir de l'association. Dans sa lettre quotidienne, Scott Gillespie, l'un des grands spécialistes anglo-saxons du voyage d'affaires, se demande quelle peut-être la place d'Acte dans le monde en mouvement du voyage d'affaires.

ACTE, l'après Berlin sera difficile à construire
Les objectifs que s'est fixé Ron DiLeo, le nouveau directeur exécutif de l'association, sont ambitieux : trouver de jeunes talents dans l'analyse des marchés du voyage d'affaires, proposer une perspective mondiale du marché basé sur la vision globale et les résultats communiqués par les membres d'Acte et mettre en œuvre un programme de certification pour les consultants. Ce dernier point étant aujourd'hui contesté par certains adhérents qui sont persuadés que ce n'est pas l'une des missions essentielles d'Acte. Pour les français présents à Berlin, la conférence n'aura tenu qu'une partie de ses promesses. Une bonne partie des présentations, a priori intéressantes, n'ont fait que reprendre ce qui s'était dit ou exprimé au cours d'autres rencontres tenues ces dernières semaines. Pourtant, les idées ne manquent pas. La volonté de créer un bureau virtuel, de travailler avec des investisseurs capables d'identifier des idées neuves pour les prochaines années, sont, entre autres, au programme du nouveau directeur exécutif qui ne cache pas "qu'il devra faire bouger les idées et les hommes". Paris, à l'occasion du salon IFTM Top Resa, avait déjà montré les limites des échanges entre professionnels sur des sujets pourtant d'actualité. Acte manquerait-il de vision d'avenir ? C'est sans doute ce que reprochent aujourd'hui les participants du congrès de Berlin qui regrettent que l'avenir d'une profession en pleine mutation n'est pas été au centre de tous les débats, de toutes les discussions.