AFTM, une assemblée générale pour évoquer l’avenir

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En réunissant lundi 12 mars dernier ses adhérents au Concorde Lafayette Porte Maillot pour l'assemblée générale annuelle, l'AFTM voulait dresser le bilan des 21 mois écoulés et aborder la stratégie des prochains mois. Une rencontre placée sous le signe de l'écoute et de l'échange.

AFTM, une assemblée générale pour évoquer l'avenir
"Nous avons une mission forte, c'est d'assurer la promotion du métier de travel manager et de faire en sorte d'assurer son développement" explique d'emblée Michel Dieleman, le Président. Pour le travel manager d'Orange, "il faut aussi assurer les missions qui sont les nôtres comme l'échange de savoir, la formation continue ou les rencontres en région avec celles et ceux qui ne peuvent se rendre régulièrement sur Paris". En deux heures, tous les grands sujets sont ainsi passés au crible et soumis aux votes des participants. Présentation des comptes financiers, des actions passées et mise à plat des nouvelles commissions (régions, échange de savoir...).

Fort de sa volonté d'être un partenaire à tous les niveaux, Michel Dieleman précise que l'AFTM "veut échanger avec toutes les associations du domaine". Acte, Arseg, NBTA, Marco Polo sont ainsi les éléments d'un univers commun qui doit s'écouter et mettre en commun cette volonté politique de faire connaître un métier en pleine expansion. Côté formation, c'est Estelle Carucci, coordinatrice de la commission, qui dévoile les objectifs, à savoir la création d'un Certificat d'aptitude à la gestion des déplacements professionnels (CAGDP). Un appel d'offres sera lancé pour trouver la structure capable d'assumer la formation. Et pour conforter le tout, Marie Elisabeth Hernas se bat pour que l'Apec puisse enfin éditer une fiche métier sur la fonction de Travel Manager. Fort de 249 adhérents à date, en attente d'une dizaines de nouveaux membres suite au Market Place du Voyage d'Affaires, l'AFTM ne veut pas être une association parisienne. "Nous avons démontré notre capacité à aller à la rencontre des régions. Nous allons développer nos réunions en province. Lyon le 27 avril, puis Marseille, Toulouse, Nantes, Lille... La liste est longue".

Mais l'un des points forts de cette rencontre restera dans l'une des interrogations majeures que doit se poser l'association : comment intégrer nos voisins francophones dans l'Association. Les suisses frappent à la porte, tout comme les québécois intéressés par le savoir faire européen. "La demande est là" précise Michel Dieleman "Nous ne pouvons refuser cet échange qui va enrichir nos expériences et nous donner une vision internationale". Heureusement dans AFTM, il y a ce F qui veut dire français mais aussi francophone. Simple question de sémantique. "Nous n'en sommes pas là" complète Michel Dieleman "N'allez pas me faire dire ce que je n'ai pas dit. Il n'est pas question pour le moment de changer de nom. Juste de réfléchir". Et pour conforter cette vision du partage, Yann Le Goff,, qui représente la France à la NBTA Europe est venu faire le point sur les travaux en cours. Un échange utile pour confronter les idées et évoquer les différences.