Dans un bilan publié jeudi, l’AEA (Association of European Airlines) souligne la fragilité de la reprise du trafic aérien en 2010, et évoque de faibles bénéfices pour ses membres. L’épisode du volcan islandais et les chutes de neige de décembre y sont pour beaucoup.
Une reprise « extrêmement faible » : c’est en ces termes que l’AEA, qualifie le bilan de l’année écoulée. Tandis que les chiffres publiés régulièrement par les compagnies aériennes incitent à l’optimisme, l’association européenne invite à la modération. Si l’année 2010 a vu une progression de 2,5% du trafic l’an passé – atteignant 335 millions de passagers, soit dix millions de plus qu’en 2009 – les perturbations liées au nuage de cendres du volcan islandais, aux chutes de neige et aux grèves sont pointées du doigt par l’AEA. Selon les chiffres fournis par Eurocontrol, 160 000 vols ont ainsi été annulés entre janvier et novembre, dont 100 000 à cause du volcan islandais.
«Nos membres devraient annoncer des bénéfices d’exploitation très maigres en 2010», prévient Ulrich Schulte-Strathaus, qui évoque des «redressements impressionnants pour certaines compagnies», mais «des pertes significatives pour d’autres». Le secrétaire général de l’AEA prévoit donc que «de nouvelles fusions paraissent inévitables».
L’Association Européenne des Compagnies Aériennes regroupe 36 compagnies, dont Air France, British Airways et Finnair.
«Nos membres devraient annoncer des bénéfices d’exploitation très maigres en 2010», prévient Ulrich Schulte-Strathaus, qui évoque des «redressements impressionnants pour certaines compagnies», mais «des pertes significatives pour d’autres». Le secrétaire général de l’AEA prévoit donc que «de nouvelles fusions paraissent inévitables».
L’Association Européenne des Compagnies Aériennes regroupe 36 compagnies, dont Air France, British Airways et Finnair.
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