Afrique du Sud et Brésil, attention danger

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Deux associations américaines de voyageurs d'affaires, en Californie et dans le Massachusetts, viennent de mettre en garde leurs voyageurs d'affaires contre les violences urbaines constatées à Johannesburg et à Rio de Janeiro. Ce n'est pas la première fois que de telles alertes sont publiées, à titre non officiel, aux États-Unis.

Pour les associations, qui se fonde sur les rapports de police de ces derniers mois, la fin de la Coupe du monde en Afrique du Sud aurait marqué la reprise d'une délinquance urbaine particulièrement forte à Johannesburg. En revanche la ville du Cap, fortement fréquentée par les touristes et donc très surveillées, n'est pas concernée par cette alerte. Sur le site français des conseils aux voyageurs publiés par le ministère des affaires étrangères il est précisé que " L’Afrique du Sud souffre d’une forte criminalité (vols, attaques à main armée, vols de véhicules sous la menace d’une arme à feu - lors d’un arrêt à un feu de signalisation, à un stop ou dans un parking -, cambriolages, viols, meurtres). Des touristes étrangers, qui voyageaient à titre individuel, ont été victimes de violences graves".

Pour Rio de Janeiro, les associations font remarquer que le nombre de délits avec violence avait été multiplié par cinq ces trois derniers mois. Les batailles engagées par la police avec les gangs des favellas sont jugées "pénalisantes et dangereuses pour les déplacements professionnels". En France aussi, le ministère des affaire étrangère précise qu" En raison des risques avérés d’agression à main armée sur les axes routiers reliant Sao Paulo aux villes du littoral de l’Etat de Sao Paulo, il est recommandé aux Français empruntant ces routes d’exercer la plus grande vigilance à l’égard d’individus positionnés au niveau des ralentisseurs routiers. En raison d’une augmentation sensible des agressions à l’encontre de touristes, la plus grande prudence est désormais demandée aux voyageurs qui se rendent à Rio de Janeiro. Cet avertissement vaut pour tous les quartiers, et plus particulièrement celui de Copacabana, où sont concentrés plus de 50% des cas de vols à la tire ou à main armée déclarés à la police".