Air Algérie, situation tendue et rupture provisoire des négociations

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A peine engagées... Les négociations sont closes, au moins pour quelques heures. En cause, la non réintégration du personnel licencié, contrairement aux promesses faites au gouvernement et aux syndicats pour inciter le personnel à reprendre la grève.

Air Algérie, situation tendue et rupture provisoire des négociations
"Nous avons été bernés par un gouvernement qui passe son temps à mentir", explique anonymement un steward qui se dit prêt à reprendre la grève pour faire plier sa direction. Mais pour Yassine Hamamouche, président du Syndicat national du personnel navigant commercial, joint dimanche 17 juillet en fin de journée, le temps est à l'apaisement : "La direction devrait réparer cette situation d'ici demain, lundi 18 juillet et nous retournerons alors à la table des négociations". Il reste que si aucune solution n'est trouvée aux demandes d'augmentations salariales, une bonne partie des personnels veut reprendre le mouvement de grève au plus vite. Mohamed Salah Boultif, le nouveau patron d'Air Algérie, ne veut pas aller, lui, au delà des 20 % d'augmentation salariale déjà accordés au personnel. "La compagnie n'est pas en état de satisfaire à des demandes déraisonnables", a t-il ajouté en se disant à l'écoute de toutes les revendications de son personnel.