Le patron d’Air France KLM a fait appel à Jean-Claude Bailly, ancien patron de la RATP et de La Poste, pour établir un « constat partagé de la situation d’Air France », nous apprend La Tribune. Une formule qui signe un vrai changement de méthode pour le groupe et surtout la compagnie Air France.
Jean-Paul Bailly a dirigé et réformé la RATP puis La Poste. Il en a tiré une méthode de gouvernance dévoilée dans un livre, "Réconcilier société et entreprises" (publié tout récemment, préfacé par Emmanuel Macron) et s’impose comme un spécialiste du dialogue social dans l’entreprise. C’est à lui que le nouveau patron d’Air France/KLM fait appel pour tenter d’établir un constat a minima partagé de la situation réelle de la compagnie, ce qui n’est en soi pas gagné. Pour certains, puisque l’entreprise fait des bénéfices, rien ne doit changer ; pour d’autres, c’est le fait même de restreindre les coûts qui crée les dysfonctionnements et signe le manque d’ambition. Il y a également ceux qui estiment que ce sont les charges sociales et les taxes qui expliquent le manque de compétitivité de la compagnie par rapport à ces concurrents. La compagnie signale fréquemment de son côté les écarts de productivité par rapport aux autres compagnies européennes notamment.
Ce sont ces constats différents que Jean-Paul Bailly devra mettre à plat. Il doit rendre ses conclusions avant la fin du mois et le comité stratégique devra s’en inspirer pour permettre à Jean-Marc Janaillac d’établir le plan d'avenir qu’il doit présenter mi novembre au Conseil d’administration. Son moulin ne manquera pas d’eau puisqu’en parallèle, le Boston Consulting Group a lui aussi été appelé à la rescousse pour trouver les leviers nécessaires à un consensus global. Il rencontre actuellement les syndicats pour élaborer des propositions et des pistes.
Ce sont ces constats différents que Jean-Paul Bailly devra mettre à plat. Il doit rendre ses conclusions avant la fin du mois et le comité stratégique devra s’en inspirer pour permettre à Jean-Marc Janaillac d’établir le plan d'avenir qu’il doit présenter mi novembre au Conseil d’administration. Son moulin ne manquera pas d’eau puisqu’en parallèle, le Boston Consulting Group a lui aussi été appelé à la rescousse pour trouver les leviers nécessaires à un consensus global. Il rencontre actuellement les syndicats pour élaborer des propositions et des pistes.
