Les passagers d’Air France devront attendre encore un peu avant de prendre le train entre Strasbourg et CDG. Après sa réunion avec le ministre des Affaires européennes Bernard Cazeneuve, à laquelle des élus alsaciens avaient été conviés, la compagnie a indiqué qu’elle pourrait reporter la fermeture de la ligne Roissy-Strasbourg.
La fermeture de la liaison d’Air France entre Charles-de-Gaulle et Strasbourg avait été annoncée pour le 8 décembre. Mais la compagnie pourrait revoit sa copie : «Alors que la quatrième desserte TGV par jour entre Strasbourg et Roissy sera opérationnelle à compter du 9 décembre, Air France s'est dite disposée à poursuivre la desserte par voie aérienne au-delà de cette date, notamment pour couvrir la période des fêtes de fin d'année», a indiqué le transporteur dans un communiqué. «La date exacte reste à caler mais le principe d'un accord de pré-acheminement avec la SNCF demeure», ajoutait-il néanmoins.
Le projet n'est, en effet, pas totalement abandonné. Alexandre de Juniac, qui rencontrait le ministre et les élus alsaciens, a «rappelé en particulier que la ligne CDG-Strasbourg, depuis l'arrivée du TGV qui a fait écrouler le trafic, était l'une des plus déficitaires de la compagnie avec 10 millions d'euros de pertes annuelles».
Face à cette nouvelle, le maire (PS) de Strasbourg, Roland Ries a déclaré à l’AFP que ce délai est «une bonne chose, cela va nous permettre de rediscuter du destin de l'aéroport», mais il a précisé qu’il dénonçait toujours «le calendrier et la forme» de la suppression de la ligne.
Le projet n'est, en effet, pas totalement abandonné. Alexandre de Juniac, qui rencontrait le ministre et les élus alsaciens, a «rappelé en particulier que la ligne CDG-Strasbourg, depuis l'arrivée du TGV qui a fait écrouler le trafic, était l'une des plus déficitaires de la compagnie avec 10 millions d'euros de pertes annuelles».
Face à cette nouvelle, le maire (PS) de Strasbourg, Roland Ries a déclaré à l’AFP que ce délai est «une bonne chose, cela va nous permettre de rediscuter du destin de l'aéroport», mais il a précisé qu’il dénonçait toujours «le calendrier et la forme» de la suppression de la ligne.
