Dans un tract publié ce 22 mars, les bureaux centraux des Organisations Syndicales réunis ce jour en intersyndicale ont décidé d’un appel à la grève le vendredi 30 mars, jour de la session extraordinaire du CCE d'Air France de consultation sur la dénonciation des accords d’entreprise.
Le communiqué précise : "Les salariés sont attachés à leur entreprise et à son bon fonctionnement, tout comme à la convention d’entreprise et aux accords ARTT qui garantissent leurs acquis sociaux. Aujourd’hui remis en cause, ceux‐ci ne doivent pas servir de seule variable d’ajustement (à la baisse). C’est inacceptable ! L’absence de visibilité sur le projet industriel global crée une forte inquiétude sur l’avenir de l’entreprise et de ses emplois. La crédibilité des membres du Comité Exécutif d’Air France est remise en question par les salariés, toutes catégories confondues. La communication erratique de la Direction Générale illustre l’absence de ligne directrice, susceptible de redonner confiance. Enfin, l’ «exemplarité » des dirigeants est largement discréditée (retraite chapeau, billets à tarifs très préférentiels…) alors que, dans le même temps, on demande aux salariés de se serrer la ceinture". Conclusion, l'intersyndicale a appelé l’ensemble des salariés d’Air France à faire grève de 1h à 24h le vendredi 30 mars 2012. Contactés, les syndicats souhaitent que "les voyageurs, conscients des risques qui pèsent sur le personnel d'Air France soient solidaires du mouvement". De sources internes, il semblerait cependant que le mouvement, qui arrive après la mise en place d'accords entre la compagnie et une partie de son personnel, soit mal vécu et considéré comme inutile et dangereux pour une grande partie des salariés.Selon nos premières informations, le mouvement ne devrait pas être trop pénalisant.
