Air France peut souffler. Le texte encadrant pour cinq ans les conditions d'emploi et d'exercice de ses PNC a été accepté par l'ensemble des syndicats. Le SNPNC, dernier syndicat représentatif des hôtesses et stewards à se prononcer, a validé l'accord de l'entreprise, le 25 juillet 2017.
Le syndicat SNPNC va comme l'Unac et l'Unsa signer l'accord collectif proposé par la direction d'Air France. Ses adhérents ont voté pour à 56,94% lors de la consultation dont les résultats ont été dévoilés le 25 juillet. L'organisation explique sur son site "Même si cet Accord comporte de nombreuses insuffisances, il est le résultat de 17 mois de travail syndical marqué notamment par votre mobilisation dans 2 conflits collectifs (Juillet-aout 2016 et mars 2017). Notre choix de refuser les précédentes propositions de la Direction nous a permis de maintenir notre niveau et notre structure de rémunération, la pérennité de notre Comité d’Établissement ainsi que la garantie de l’emploi PNC jusqu’ au 31 octobre 2022".
En revanche - contrairement à ses confères – le SNPNC ne signera pas l'Accord qui encadre le périmètre de la nouvelle compagnie, maintenant baptisée Joon. En effet, 65,48% de ses adhérents se sont prononcés contre. "La précarité juridique d’un Accord à durée indéterminé, l’absence de garantie de non-transfert de lignes Air France, l’absence de garantie quant à l’embauche de PNC français, autant de raisons de ne pas cautionner un tel anti-modèle social", estime l'organisation.
En revanche - contrairement à ses confères – le SNPNC ne signera pas l'Accord qui encadre le périmètre de la nouvelle compagnie, maintenant baptisée Joon. En effet, 65,48% de ses adhérents se sont prononcés contre. "La précarité juridique d’un Accord à durée indéterminé, l’absence de garantie de non-transfert de lignes Air France, l’absence de garantie quant à l’embauche de PNC français, autant de raisons de ne pas cautionner un tel anti-modèle social", estime l'organisation.
