Air France se fait écolo pour laver ses avions

151

Air France déjà récompensée pour son développement durable, poursuit les initiatives pour réduire l’impact de son activité sur l’environnement et utilise un nouveau procédé pour le nettoyage extérieur de l’ensemble de sa flotte. Selon la compagnie, Il permet de diviser par 100 la consommation d’eau nécessaire. Ce procédé industriel, développé dans un premier temps pour les appareils moyen-courriers, est à présent déployé pour les avions long-courriers sur les sites de maintenance de l'entreprise.

Air France se fait écolo pour laver ses avions
En fait, le secret de cette économie d’eau est dans la technique d’application du produit. Appliqué avec des lingettes, le dispositif appelé Ecoshine nécessite une quantité d’eau infime en comparaison avec un nettoyage traditionnel et permet ainsi de réduire la consommation d’eau attribuée au nettoyage extérieur des appareils par 100. Par exemple, le lustrage d’un Boeing B777 qui nécessitait 10 000 litres d’eau auparavant ne requiert désormais plus que 100 litres. Et cela permet aussi de diviser par trois le temps de traitement des appareils. Le produit utilisé est bio dégradable à plus de 96%, non toxique, non inflammable et permet aux équipes d’intervention de travailler sans équipement de protection individuel. Il respecte par ailleurs les directives écologiques européennes. Avec Ecoshine, Air France indique économiser plus de 8 millions de litres d’eau ainsi que plus de 57 tonnes de CO2 par an.
En plus des économies d’eau, la compagnie avance d’autres avantages pour l’environnement :
• Le nettoyage extérieur et le lustrage fréquents de l’avion lui assurent une pénétration dans l’air optimale, diminuant ainsi les émissions de carburant, et par conséquent, les émissions de CO2.
• Ce procédé permet de diminuer significativement la nécessité de retraitement des eaux usées.
• Les retombées d’eau au sol économisées ont amené Aéroports de Paris à valider l'utilisation de ce produit sur les pistes et en zone de contact à l’aérogare, limitant ainsi la nécessité de tracter les avions jusqu’aux aires de lavage.