Après deux années consécutives de pertes en pleine crise économique mondiale, Air France devrait supprimer près de 4000 emplois à l’horizon mars 2013, mais sans plan social et sans licenciement.
Gel des embauches, non remplacement des départs à la retraites et départs volontaires : la compagnie veut une restructuration sans licenciement. Après deux années de réduction progressive des effectifs, Air France annonce qu’elle pourrait ainsi supprimer pas moins de 4000 emplois en moins de trois ans. Le transporteur a déjà évité les plans sociaux depuis 2008 tout en supprimant près de 5000 postes, notamment grâce à plan de départ volontaire particulièrement suivi par les employés de la compagnie.
Réunie lundi avec les syndicats lors d’un Comité central d’entreprise, la direction d’Air France a estimé que ses besoins en effectifs s’évaluaient à 47 694 personnes en mars 2013. Un estimation provisoire, qui devrait être réajustée cet automne après analyse du trafic estival. Le sur-effectif concerne particulièrement le personnel au sol de la compagnie ainsi que les pilotes.
Si les observateurs internationaux indiquent une reprise du trafic aérien ces derniers mois avec un retour à des niveaux d’avant crise au mois de mai, les deux années de récession, la baisse du fret, du trafic passagers et la baisse de la fréquentation des classes affaires ont poussé la compagnie à recalculer ses besoins en effectifs.
Réunie lundi avec les syndicats lors d’un Comité central d’entreprise, la direction d’Air France a estimé que ses besoins en effectifs s’évaluaient à 47 694 personnes en mars 2013. Un estimation provisoire, qui devrait être réajustée cet automne après analyse du trafic estival. Le sur-effectif concerne particulièrement le personnel au sol de la compagnie ainsi que les pilotes.
Si les observateurs internationaux indiquent une reprise du trafic aérien ces derniers mois avec un retour à des niveaux d’avant crise au mois de mai, les deux années de récession, la baisse du fret, du trafic passagers et la baisse de la fréquentation des classes affaires ont poussé la compagnie à recalculer ses besoins en effectifs.
