Pierre Henri Gourgeon avait reconnu lors de la dernière présentation des résultats que, parmi les pistes d'économies, il y avait la réduction des effectifs de la compagnie. Selon la Tribune, les départs volontaires associés au gel des embauches pourraient représenter une réduction de "plus de 4000 personnes" d'ici à 2013.
Cette réduction de 16% de ces effectifs devraient permettre à la compagnie d'alléger de 6% sa masse salariale. Pour atteindre cette baisse significative du nombre de salariés, Air France ne remplacera pas les départs à la retraite et gèlera les embauches non prioritaires et indispensables. La Tribune précise "qu'entre 2008 et 2013, ce seront au total 9312 emplois qui auront été supprimés". Une étude interne confidentielle, établie en 2009, avait déjà dressée le tableau des besoins en personnel à 5 ans et démontré le sureffectif attendu en terme de pilotes et souligné "la possible faiblesse en personnel des équipes techniques ou de maintenance au sol". La présentation de ces chiffres devait avoir lieu hier en Comité central d'entreprise mais, pour cause de grève, est repoussée au mois de juillet.
