Airbus pris en otage par la Chine

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La mise en place du système environnemental européen (ETS) suscite une levée de bouclier à grande échelle. La Chine avait évoqué récemment de possibles représailles en cas d’application du système à ses compagnies. La menace se focaliserait en particulier sur Airbus, qui pourrait voir fondre son carnet de commandes dans l'Empire du Milieu.

Airbus pris en otage par la Chine
La menace se précise, et Airbus serait donc dans le collimateur de la Chine. Les droits à polluer dont devraient s’acquitter, dès le mois de janvier 2012, l’ensemble des utilisateurs de l’espace aérien européen font des victimes collatérales, à en croire les informations publiées par la Tribune. Le quotidien indique, sur la base de sources diplomatiques, qu’une réunion avec des responsables chinois aurait donné lieu, il y a deux semaines, à des menaces ciblant Airbus. Les mesures de rétorsion pourraient également concerner les compagnies aériennes européennes. La possibilité d’accorder une dérogation à la Chine, en échange d’un système de compensation assuré sur place, avait déjà été évoqué face aux velléités chinoises. Le manque de consensus sur le projet européen semble une nouvelle fois menacer son efficacité.