Toutes les études sont bonnes à prendre même si toutes ne sont pas bonnes. En publiant aujourd'hui une enquête mondiale mandatée sur les changements radicaux qui vont transformer le secteur du voyage, Amadeus prend le pari d'être rapidement désavoué par le marché. Qu'importe: en s'associant à l’étude Travel Gold Rush 2020, Amadeus veut anticiper les grandes mutations annoncées.
L’étude qui vient de sortir offre de nouveaux angles de réflexion et présente des scenarii innovants pour donner au tourisme de belles perspectives d’avenir : la fin des classes traditionnelles en cabine des compagnies aériennes, le renouveau de la vente en agence en face à face, la prédominance de l’Asie, le déclin de la classe affaires et l’importance d’une prestation offrant une expérience totale du voyage. Fondée sur les prévisions économiques et les contributions significatives de spécialistes reconnus du secteur au sujet des compagnies aériennes, des agences de voyages, des centres d’études et de recherches et des organisations internationales, l’étude examine les nouvelles opportunités de revenus, les facteurs dynamisant la rentabilité, les nouveaux modèles de prestation de services et l’évolution des goûts des voyageurs. Bref, tous les éléments qui vont influencer l’avenir du secteur.
Difficile de contester ce qui apparaît comme une évidence et qui ne dévoile pas de secrets cachés. Pour les analystes, "Bien qu’en 2010, la croissance mondiale soit revenue, l’Europe reste à la traîne et les perspectives sont incertaines. A l’horizon 2020, l’étude décrit une Asie qui sera à l’origine de plus d’un tiers (32 %) des dépenses mondiales dans les voyages, contre seulement 21 % aujourd’hui, ce qui représente un réalignement spectaculaire au fil de la prochaine décennie". Un peu une porte ouverte.
Autre remarque de l'étude : de nouveaux modèles sont nécessaires pour proposer une «expérience totale du voyage». L’étude explore ainsi le potentiel des compagnies aériennes à devenir des marques associées à une image de transport rapide et de communication, remplissant la mission de connecter les gens, soit par l’intégration du train à grande vitesse ou même la vidéoconférence. L’analyse laisse entrevoir un renouveau du mode de vente en face à face proposé par les agences de voyages, stimulé par les nouvelles technologies et un besoin croissant d’aide et de conseils personnalisés. En effet, les clients ont un goût plus prononcé pour l’aventure et les caractéristiques démographiques des voyageurs changent.
Soulignant la modification des goûts et des envies en matière de voyages, l’étude identifie les principales opportunités pour le secteur concernant les dix prochaines années, notamment :
Difficile de contester ce qui apparaît comme une évidence et qui ne dévoile pas de secrets cachés. Pour les analystes, "Bien qu’en 2010, la croissance mondiale soit revenue, l’Europe reste à la traîne et les perspectives sont incertaines. A l’horizon 2020, l’étude décrit une Asie qui sera à l’origine de plus d’un tiers (32 %) des dépenses mondiales dans les voyages, contre seulement 21 % aujourd’hui, ce qui représente un réalignement spectaculaire au fil de la prochaine décennie". Un peu une porte ouverte.
Autre remarque de l'étude : de nouveaux modèles sont nécessaires pour proposer une «expérience totale du voyage». L’étude explore ainsi le potentiel des compagnies aériennes à devenir des marques associées à une image de transport rapide et de communication, remplissant la mission de connecter les gens, soit par l’intégration du train à grande vitesse ou même la vidéoconférence. L’analyse laisse entrevoir un renouveau du mode de vente en face à face proposé par les agences de voyages, stimulé par les nouvelles technologies et un besoin croissant d’aide et de conseils personnalisés. En effet, les clients ont un goût plus prononcé pour l’aventure et les caractéristiques démographiques des voyageurs changent.
Soulignant la modification des goûts et des envies en matière de voyages, l’étude identifie les principales opportunités pour le secteur concernant les dix prochaines années, notamment :
- Les classes personnalisées « virtuelles » devraient remplacer les classes traditionnelles des compagnies aériennes
- Les agents en face à face devraient évoluer pour devenir des « gestionnaires de style de vie » répondant à l’ensemble des envies des voyageurs
- Le segment « plus riche, plus vieux et en déplacement » offre de nouvelles opportunités de revenus
- Les voyages d’affaires vont reprendre, mais la classe affaires pourrait péricliter
