Membre du Conseil d'administration de la compagnie Air France, l'ancienne ministre Anne-Marie Couderc assure le remplacement par intérim de Jean-Marc Janaillac, démissionnaire. Un cabinet de chasseur de tête est chargé de trouver un nouveau patron au groupe aérien franco-néerlandais.
Ancienne ministre du gouvernement Juppé entre 1995 et 1997 (chargée de l'emploi), ancienne dirigeante du groupe Hachette et de Presstalis (2010-2017), Anne-Marie Couderc est une spécialiste de la négociation. Administratrice indépendante au sein du Conseil d'Air France, âgée de 68 ans, elle va assurer la succession par intérim de Jean-Marc Janaillac à la tête d'Air France-KLM. Le Conseil d'administration l'annoncera officiellement ce mardi, il s'est mis d'accord hier lundi après plusieurs jours d'intenses tractations. Cet intérim pourrait durer plusieurs mois, selon certaines sources, un cabinet de chasseur de tête étant chargé de soumettre une liste de candidats potentiels au comité des nominations d'Air France KLM.
La gestion opérationnelle des compagnies est logiquement assurée par les DG en poste des deux compagnies, Franck Terner pour Air France et Pieter Elbers pour KLM. Frédéric Gagey reste à son poste de directeur financier.
Il reste une question : quel sera le poids du Président - en l'occurence la Présidente - face aux syndicats renforcés par le referendum ? Se jettera t-elle directement dans la bataille, contrairement à Jean-Marc Janaillac qui, pourtant, a mis son poste en jeu ? Saura t-elle faire entendre la voix inéluctable des chiffres, qui imposent de faire un choix entre augmentations salariales (et donc coûts de production) et développement voire survie, à l'heure où des choix d'équipements doivent être faits pour renouveler la flotte ?
La gestion opérationnelle des compagnies est logiquement assurée par les DG en poste des deux compagnies, Franck Terner pour Air France et Pieter Elbers pour KLM. Frédéric Gagey reste à son poste de directeur financier.
Il reste une question : quel sera le poids du Président - en l'occurence la Présidente - face aux syndicats renforcés par le referendum ? Se jettera t-elle directement dans la bataille, contrairement à Jean-Marc Janaillac qui, pourtant, a mis son poste en jeu ? Saura t-elle faire entendre la voix inéluctable des chiffres, qui imposent de faire un choix entre augmentations salariales (et donc coûts de production) et développement voire survie, à l'heure où des choix d'équipements doivent être faits pour renouveler la flotte ?
