Benjamin Smith veut améliorer la satisfaction des voyageurs d’affaires

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Benjamin Smith a présenté les grandes lignes de sa stratégie pour Air France-KLM lors de son audition devant la commission du développement durable du Sénat le 16 janvier 2019. La priorité du nouveau patron est de faire d'Air France-KLM le groupe aérien le plus fort en Europe. Il compte entre autres pour cela miser sur la clientèle "Premium".

Devant le Sénat, Benjamin Smith a assuré, le 16 janvier 2019, "Ma priorité est qu'Air France-KLM devienne le groupe aérien le plus fort en Europe et un des plus puissants dans le monde".

Maintenant que Joon, compagnie hybride et concept flou, est enterrée, il compte miser sur le "très fort potentiel" de la marque Air France. Il prévoit ainsi de "mieux positionner Air France" et d'améliorer la satisfaction de la clientèle "Premium" (c'est à dire dans ce contexte, les voyageurs fréquents ainsi que les passagers Business et First).

Pour y parvenir, des évolutions "d'ordre commercial, pour apporter davantage de cohérence, de simplicité et de lisibilité à notre offre long courrier" seront lancées cet été. Par ailleurs, la maintenance va être optimisée. 

Des relations sociales apaisées
Benjamin Smith a profité de son intervention pour revenir sur la signature de l'accord salarial, obtenue en octobre dernier. L'accord “prévoit une hausse générale des salaires de 2% en 2018 et 2% en 2019" et a "permis un apaisement du climat social.”

Concernant les négociations ouvertes en novembre avec les pilotes, il a indiqué que les "discussions sont excellentes". Il est ainsi "confiant" de parvenir à un accord. Lors de la session des questions réponses avec les sénateurs, il a ajouté “La première priorité est de créer un environnement social pérenne.”

Des charges trop lourdes
Le nouveau patron d'Air France-KLM a aussi profité de sa présence parmi les élus pour dénoncer le poids des taxes dans l'aérien français. "La taxe de solidarité fait peser une charge injuste sur un secteur particulièrement exposé à la concurrence internationale. Le niveau de cotisations sociales en France et l'absence de plafonnement constitue un handicap majeur” a-t-il assuré.