Boire un petit coup c’est agréable…

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On peut dire ce que l'on veut mais les médecins ne sont pas toujours des ennemis de l'art de vivre. Certes, parfois, ils poussent le bouchon un peu loin sauf quand il s'agit de celui d'une bonne bouteille d'alcool. Selon le British Medical Journal, une consommation modérée d'alcool serait finalement assez bonne pour le cœur. Bien sûr, et les scientifiques le rappellent, le mot le plus important de cette déclaration est incontestablement « modération ».

Inutile de penser qu'il s'agit là d'une étude de plus qui vient grossir toutes celles déjà publiées sur le sujet. Que nenni ! L'article proposé par le British Medical Journal s'appuie sur les résultats d'une série d'études indépendantes menées sur plusieurs années. La compilation des résultats vient d'être réalisée par des chercheurs anglais. Pas moins d'une centaines de sources différentes ont été étudiées. Toutes affirment la même chose. Que ce soit à l'université de Calgary au Canada, à celle de Tokyo comme aux centres de recherche Médicale Universitaire à New York ou à Londres, les chercheurs précisent que 15 g d'alcool pour une femme et 30 g pour un homme (soit deux verres de vin) serait la consommation idéale pour augmenter les niveaux du bon cholestérol dans le corps. Ce sont eux, qui ont un effet protecteur contre les maladies cardio-vasculaires.
Bien sûr, le souci serait de penser que cette accoutumance permanente conduit à une forme d'alcoolisme, même légère, et donc à des complications au niveau du foie. Là aussi, il n'en est rien. L'ensemble des études démontre que cette quantité d'alcool ne prête pas à conséquence sur le reste des fonctions vitales de l'organisme humain. Rassurant. Toujours selon le British Medical Journal, plus d'une dizaine d'études démontrent également que l'alcool, toujours pris avec modération, a des effets positifs sur le moral. Il combat la déprime en éliminant des éléments chimiques du corps humain responsables d'une forme de baisse de moral souvent difficile à réprimer. Pour les chercheurs, l'alcool joue alors un rôle euphorisant sans effet secondaire sur l'organisme ou le moral. Enfin, le journal britannique de médecine précise que diverses thérapies utilisant le vin sont actuellement en phase de test aux États-Unis avec des résultats encourageants sur certaines pathologies.
Difficile désormais de refuser de participer un apéro ou à une dégustation de vins. Seule condition : limiter sa consommation aux fameux 2 verres. Autant alors choisir les meilleurs. A la vôtre.

Marcel Lévy