L’Arcep autorise Bouygues Telecom à déployer la 4 G dans ses fréquences 2G dès le 1er octobre 2013. Une solution qui permet au troisième opérateur de la téléphonie mobile plus vite et moins cher.
L’Arcep avait accepté dès mardi le principe du refarming, qui permet une utilisation des fréquences 2G pour faire de la 4G. Bouygues Télécom avait déposé auprès du gendarme des télécoms une autorisation depuis l’été dernier mais faisait face à une opposition farouche de SFR et Free. Et pour cause : cette solution permet à Bouygues de déployer la 4G plus vite et moins cher puisqu’une simple mise à jour logicielle des antennes lui permettra de les convertir à l'internet très haut débit. L’Arcep a entendu les critiques et pour compenser, demande à Bouygues de rendre d'ici mai 2016 une partie de ses fréquences 2G pour les céder à Free, qui n'en possède pas. Par ailleurs ce refarming ne sera pas gratuit: l’opérateur devra reverser une compensation à l’Etat. La première, estimation de 64 millions d’euros par an, avait été jugée très élevée par l’opérateur mais il s’était prêt à l'accepter s'il pouvait lancer la 4G rapidement. A priori, les utilisateurs de Bouygues devraient surfer en 4G avant Noël.
