Brexit: la facture pourrait s’alourdir pour le voyage d’affaires anglais

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Que va-t-il se passer cette semaine à la sortie des urnes britanniques ? Si le maintien dans l’Union européenne est à nouveau donné en tête par les sondeurs, les menaces potentilles en cas de « non au maintien » s’accumulent sur les entreprises anglaises. Selon le patron des patrons britanniques, les coûts seraient énormes en cas de sortie des britanniques de l’Europe. Y compris pour le voyage d’affaires.

Entre la hausse des prix du transport (estimée à 300 millions d’euros) et les tracasseries administratives (entre 230 et 400 millions d’euros), le Brexit commence sérieusement à effrayer les patrons anglais qui mettent en garde tous ceux qui freineraient les stratégies à l’export et rogneratent les ailes des voyageurs d’affaires : "l’avenir coûterait cher à nos enfants". Pour l'heure, l'Europe est largement le premier partenaire économique du Royaume-Uni, ce qui signifie des marchandises et des services qui circulent sans taxe. Demain, cela ne serait pas la même chose en cas de sortie de l'Union, même si une négociation douanière ultérieure est toujours possible.

Pour David Cameron, l’époque "n’est plus à la seule fierté populaire mais à l’intégration de l’Angleterre dans le concert économique mondial". Et le premier ministre de rappeler que "se fermer les frontières de l’Europe, c’est empêcher le Royaume-Uni d’être fort ". Même son de cloche pour la patronne d’Easyjet Carolyn Mc Call, qui a rappelé en fin de semaine qu’on "ne saurait construire en se repliant sur soi-même". Le Brexit pourrait limiter 30% des activités européennes de la compagnie orange. Même l’irlandais Ryanair, très présent en Angleterre, s’inquiète des conséquences indirectes.

La fin du suspens dans 3 jours !