Bruxelles vient de donner le feu vert au plan de restructuration de Czech Airlines ainsi qu'à l’aide de 100 millions d’euros qu’elle avait reçue d’une entreprise publique tchèque en 2010. Depuis février 2011, la commission européenne enquêtait sur la légalité de ces évolutions.
La commission européenne voulait s’assurer que l’aide publique reçue n’avantageait pas trop la compagnie en difficultés financières et qu’elle avait en effet réduit son activité pour «neutraliser» l’effet de concurrence provoqué par l’arrivée de ces 100 millions d’euros. Après 18 mois d’enquête, l’institution européenne a conclut que «le plan de restructuration apportait une réponse satisfaisante aux problèmes financiers de Czech Airlines». Il prévoit entre autres une réduction de ses capacités, une meilleure gestion des coûts et la vente d’actifs. Pour Bruxelles, ces objectifs «devraient garantir la viabilité de la compagnie à long terme sans l'appui continu de l'État, tout en évitant des distorsions de concurrence injustifiées». Une validation en bonne et due forme.
