Certains passagers peu scrupuleux utilisent les chaises roulantes comme coupe-file

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Les voyageurs d’affaires qui ne profitent pas d’un accès prioritaire au checkpoint de l’aéroport, n’ont pas d’autre alternative que de se glisser dans la longue file d’attente et de patienter. Le New York Time a cependant révélé dans son édition papier du 4 octobre 2012 que certains passagers pressés font semblant d’avoir besoin d’une chaise roulante pour passer plus rapidement.

Certains passagers peu scrupuleux utilisent les chaises roulantes comme coupe-file
Les passagers à mobilité réduite profitent gratuitement d’une assistance à l’embarquement ainsi que d’un passage prioritaire à la sécurité de l’aéroport. Il n’est pas nécessaire d’apporter une preuve de son état de santé pour en bénéficier, il suffit de faire une demande de chaise roulante lors de la réservation du billet ou à son arrivée au comptoir. Quelques personnes à la morale discutable profitent de cette simplicité. Les compagnies américaines et les aéroports ont remarqué que certains voyageurs réclament ce service même s’ils ne souffrent pas d’un handicap ou d’une maladie contraignante. Le New York Times révèle que les équipages témoins de ce comportement nomment cela «les vols miraculeux». «Nous disons que c’est un miracle car ils ont tous besoin d’une chaise roulante pour embarquer mais plus pour débarquer», explique Kelly Skyles, hôtesse chez American Airlines au journal américain. «Nous ne faisons pas uniquement servir des boisons ou assurer la sécurité – nous soignons aussi la maladie», plaisante-t-elle. Il n’y a pas de statistiques sur les demandes de fauteuils roulants dans les aéroports, mais les employés chargés de ce service estime que certaines semaines, ils rencontrent une douzaine de resquilleurs prétendant avoir besoin de leur aide.