Changement climatique : Le secteur aérien français se mobilise

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En marge du Salon du Bourget, plusieurs acteurs du transport aérien français ont dévoilé communément leurs objectifs pour lutter contre le changement climatique.

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Ils sont 5 acteurs majeurs du transport aérien français à décider d’agir ensemble, conscients de leurs responsabilités en matière de changement climatique. Les dirigeants d’Aéroports de Paris (ADP), du Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales (GIFAS), d’Air France, de la FNAM et de l’Union des Aéroports Français signent une tribune où ils évoquent ensemble leurs objectifs pour lutter contre les bouleversements climatiques.

 

Les signataires rappellent avant tout que le secteur aérien est "un apport incontestable à la société et l’économie", qui contribue à 4,3% du PIB national. Cependant, un constat sur l’impact environnemental est également fait, les signataires reconnaissant que le domaine aérien français représente 1,4% des émissions de CO2 nationales d’origine humaine. Rappelant que les émissions de CO2 du transport aérien ont baissé de 2% chaque année entre 2000 et 2017, les signataires estiment que la croissance du trafic aérien pourrait cependant entrainer une nouvelle hausse. Face à ce problème, ils indiquent se mobiliser "pour garantir une croissance neutre en carbone du transport aérien mondial à partir de 2020 " et rappellent que le secteur aérien français investit chaque année près de 5 millards d’euros dans la recherche et la technologie pour des avions "plus verts". À l’horizon 2050, l’objectif fixé est une réduction de 50% des émissions de CO2.

Pour ce faire, les signataires entendent améliorer la performance environnementale des avions "avec un effort inédit de recherche et d’innovation ». Sont également prévues des procédures visant à réduire la consommation de carburant. Enfin, un développement des biocarburants aéronautiques est envisagé. Comme l’a rapporté La Tribune, la Ministre des transports Élisabeth Borne a d’ailleurs annoncé ce vendredi matin sa volonté d’incorporer 2% de biocarburant dans l’aviation en France d’ici 2025.

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