Chiffres catastrophes ?

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Thermomètre s’il en est, l’industrie aéronautique s’est montrée mauvais augure cette semaine, en prévoyant de nouvelles pertes colossales en 2009 : plus de 2,5 milliards de dollars ! Après les 5 milliards perdus cette année, on se demande qui va payer la note. Les hôteliers serrent également les dents, car les voyageurs d’affaires se font […]

Thermomètre s’il en est, l’industrie aéronautique s’est montrée mauvais augure cette semaine, en prévoyant de nouvelles pertes colossales en 2009 : plus de 2,5 milliards de dollars ! Après les 5 milliards perdus cette année, on se demande qui va payer la note. Les hôteliers serrent également les dents, car les voyageurs d’affaires se font plus rares. Vivement la reprise !
Impressionnante, la baisse annoncée par le baromètre du site hotels.com. Après l’analyse des prix effectivement payés par des clients dans 68 000 hôtels en novembre, il apparaît que Reykjavik ou Edimbourg enregistrent le recul le plus fort de leurs prix (-20% chacune), mais Londres et Tokyo reculent de 13%, Paris et Toulouse de 8%. Il n’y a que Varsovie ou Francfort pour voir leur prix augmenter, en moyenne de 10%. La tendance était certes attendue, puisque les déplacements touristiques se tassent autant que les voyages d’affaires. Faut-il s’en inquiéter ? Pas forcément ! Les entreprises qui auront la bonne idée de laisser leurs collaborateurs sillonner les routes pour gagner des contrats pourront ainsi compenser une partie de leurs efforts. Et les voyageurs en question pourront plus facilement négocier quelques avantages sur place, comme un upgrade de chambre ou un Internet gratuit. Surtout, il faut bien reconnaître que ce n’est pas parce que les prix baissent que les acheteurs, dans le voyage d’affaires, vont se montrer plus nombreux. Contrairement au tourisme de loisirs, le prix ne crée pas l'envie ou le besoin. L’entreprise a un besoin, elle essaie de le négocier au meilleur prix !

Annie Fave