Chine: de faux billets de 100 yuans dans les distributeurs de billets de l’aéroport

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La multiplication des faux billets de 100 yuans en Chine est loin d’être une nouveauté. Apparues à la fin des années 2000, les fausses coupures se sont multipliées au point que certaines banques avouent les utiliser dans les distributeurs de billets, y compris ceux implantés dans l’aéroport de Beijing.

Le « Mao », le Kuai (Kouaille) ou le Renminbi, comme l’appellent les chinois, est l’un des billets les plus utilisés en Chine et sans doute celui qui a été le plus massivement imprimé par une banque nationale. Le point commun des coupures : la figure emblématique du Président Mao est utilisée depuis 1948 et a fait l’objet de 5 évolutions majeures. La dernière, la plus sécurisée, est dotée d’un filigrane sur le côté gauche du billet. Malheureusement, elle est aussi contrefaite depuis deux ans par des faussaires doués qui ont réussir à reproduire un faux filigrane. 

Première règle : agiter le billet. Le bruit doit être sec et net… Quand il est récent. Si le papier des copistes est moins bon que l’officiel, c’est l’épaisseur de l’encre en relief sur le col de la veste du Président Mao qui reste le meilleur endroit pour contrôler la validité du billet. Et pour le vérifier, rien ne vaut une table en bois et une pièce. Si le col est lisse, le billet est faux et le son est mat… Sinon, si vous entendez le bruit caractéristique de la pièce sur le relief du papier, bingo vous avez un vrai billet.