Collision aérienne évitée à Nice : une dramatisation exagérée

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Evitée, voilà le maître mot de l’affaire qui a failli conduire à une collision entre un appareil d’Air France et un Cessna suisse. Pour les aiguilleurs du ciel, les procédures ont parfaitement fonctionné et les alertes existantes ont ainsi permis d’éviter l’accident.

Deux avions se sont croisé de très près, trop sans doute, mais les gros titres de la presse ont laissé pensé que les appareils s'étaient frôlés. Il y avait encore plus de 100 mètres de palier entre les deux avions et pour Maurice Georges, directeur des services de la navigation aérienne à la DGAC, le professionnalisme des équipes en place a permis de détecter très rapidement les trajectoires des deux appareils pour permettre d’engager les actions nécessaires au dégagement.

Pour autant, après un tel incident, un rapport détaillé devra être rédigé par les deux équipages pour permettre d’établir et de comprendre les raisons qui ont conduit à cet incident. C’est le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) qui aura la charge de collecter les éléments du dossier.