L'Association du transport aérien international (IATA) a demandé lundi à l'administration américaine de clarifier rapidement ses mesures anti-immigration. Elle espère ainsi qu'il sera possible de mettre un terme à la "confusion" pour les compagnies aériennes et les voyageurs.
Après avoir appelé dès samedi les compagnies aériennes à la vigilance sur la composition de leurs équipages et les risques potentiels, l'Iata publie un communiqué ferme pour demander à l'administration Trump des éclaircissements : "L'IATA reconnaît que les États ont le droit et le devoir de protéger leurs citoyens en contrôlant leurs frontières", indique le communiqué, mais "le décret a été signé sans coordination ou avertissement préalable, ce qui a causé de la confusion chez les compagnies aériennes comme chez les voyageurs".
L'Iata souligne que "Ce décret a aussi alourdi le fardeau imposé aux compagnies aériennes par des exigences de conformités confuses, des coûts de mise en oeuvre et la possibilité de sanctions pour non-conformité". Les compagnies aériennes doivent en effet vérifier les passeports et visas de leurs passagers avant le départ, sous peine d'amendes et de retour à leur frais des visiteurs indésirables. La principale difficulté porte notamment sur les binationaux.
"Nous demandons que l'administration américaine apporte rapidement des précisions sur la situation actuelle", conclut le communiqué.
Pour faire face aux critiques, le président Donald Trump a répondu lundi que "Si l'interdiction avait été annoncée une semaine à l'avance, les 'méchants' se seraient précipités dans notre pays".
L'Iata souligne que "Ce décret a aussi alourdi le fardeau imposé aux compagnies aériennes par des exigences de conformités confuses, des coûts de mise en oeuvre et la possibilité de sanctions pour non-conformité". Les compagnies aériennes doivent en effet vérifier les passeports et visas de leurs passagers avant le départ, sous peine d'amendes et de retour à leur frais des visiteurs indésirables. La principale difficulté porte notamment sur les binationaux.
"Nous demandons que l'administration américaine apporte rapidement des précisions sur la situation actuelle", conclut le communiqué.
Pour faire face aux critiques, le président Donald Trump a répondu lundi que "Si l'interdiction avait été annoncée une semaine à l'avance, les 'méchants' se seraient précipités dans notre pays".
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