Des sièges d’avions non sécurisés sont encore en circulation

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L’entreprise japonaise Koito Industrie a reconnu avoir falsifié des tests de sécurité concernant des sièges d’avions pour respecter des délais de livraison tendus. L’affaire, qui a débuté au début des années 90 et qui s'est poursuivie jusqu'en 2000, a été révélée par des employés de la société nippone. Elle fait grand bruit au Japon où le premier Ministre lui-même demande des peines très sévères contre les responsables de cette fraude.

Inclinaison des dossiers non conformes aux normes demandées, matériaux non résistants au feu, assises aux attaches de liaison douteuses… La liste des malfaçons est importante et concernerait un peu plus de 150 000 sièges d’avion. Selon Koito Industrie, la refonte des cabines de clients comme Japan Airines, Continental ou Air Canada aurait permis d’éliminer plus des 2/3 des sièges concernés, même si le Président de la firme reconnait que certains d’entre eux, revendus à des compagnies régionales, seraient toujours en circulation.

Selon la presse japonaise, une mission de vérification technique des sièges d’avion fabriqués à la même époque par Koito devrait permettre de retrouver l’ensemble des produits vendus aux compagnies aériennes. Des tests de conformité seront réalisés sur les produits encore en circulation.