Alors que le Sénat devrait avoir voté avant dimanche la loi sur le projet de réforme des retraites et que l'on annonce pour la semaine prochaine un vaste remaniement ministériel, les Syndicats ont décidé de ne rien lâcher ! Deux nouvelles journées de contestation sont organisées : le 28 octobre - jeudi prochain - et le 6 novembre.
Selon les experts le mouvement national s'essouffle, faute de voir apparaître un début de résultat et les organisation syndicales ne veulent pas s'avouer en difficulté face à la fermeté gouvernementale. Nicolas Sarkozy, cité par le Figaro, reconnaît que la grève va au delà de ce qu'il imaginait mais contre-attaque en regrettant qu'en raison des blocages et de la pénurie de carburant "ce soient toujours les petits qui trinquent".
Dans le communiqué émis à la sortie de la réunion intersyndicale qui s'est tenue hier, les organisations précisent qu'elles "appellent leurs organisations à poursuivre leur mobilisation afin de rassembler le plus grand nombre et d'amplifier le soutien de l'opinion publique". Pour autant, à cette heure, il semblerait que ni les syndicats des contrôleurs aériens, ni ceux de chez Air France n'aient encore pris de décision quant à un appel massif à la grève. Du côté des personnels navigants, selon des sources syndicales, "il y a peu de chance que ces mots d'ordre soient suivis". Les analystes politiques estiment que la radicalisation du mouvement s'éloigne même s'ils constatent une grande fermeté contre le projet de réforme chez les ouvriers et les petits salaires. A priori, les perturbations attendues le 28 octobre ne devraient pas être plus perturbantes que celles vécues aujourd'hui.
Dans le communiqué émis à la sortie de la réunion intersyndicale qui s'est tenue hier, les organisations précisent qu'elles "appellent leurs organisations à poursuivre leur mobilisation afin de rassembler le plus grand nombre et d'amplifier le soutien de l'opinion publique". Pour autant, à cette heure, il semblerait que ni les syndicats des contrôleurs aériens, ni ceux de chez Air France n'aient encore pris de décision quant à un appel massif à la grève. Du côté des personnels navigants, selon des sources syndicales, "il y a peu de chance que ces mots d'ordre soient suivis". Les analystes politiques estiment que la radicalisation du mouvement s'éloigne même s'ils constatent une grande fermeté contre le projet de réforme chez les ouvriers et les petits salaires. A priori, les perturbations attendues le 28 octobre ne devraient pas être plus perturbantes que celles vécues aujourd'hui.
