EVP 2012 : Barbara Dalibard et Jean-Luc Chrétien invités du baromètre

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L'EVP 2012 accueillait pour sa seconde journée Barbara Dalibard, Directrice Générale de SNCF Voyages et Jean-Luc Chrétien, Directeur Général Ventes, Distribution et Fidélisation chez Accor. On s'attendait à plus de détails marketing et de commentaires économiques autour de l'hôtellerie et du train, lors du débat organisé suite à la seconde présentation du baromètre 2012 d'American Express Voyage d'Affaires. Un débat lissé, rond à l'extrême, qui a laissé sur sa faim bon nombre de participants.

EVP 2012 : Barbara Dalibard et Jean-Luc Chrétien invités du baromètre
Au delà des problèmes techniques rencontrés par la SNCF, c'est l'approche tarifaire qui aurait fortement intéressés les acheteurs et travel managers présents dans la grande salle du Palais des Congrès, Porte Maillot à Paris. Force est de constater que les échanges, courtois, sont restés généralistes sans entrer dans les détails qui auraient permis une meilleure compréhension de la tarification du train considérée comme "chère" par beaucoup d'acheteurs. 2013 sera sans doute l'année du train. Mais sans doute du train "économique", souvent plus utilisé en Seconde qu'en Première. Eric Audoin n'a pas manqué de rappeler que la crise conduisait à des comportements nouveaux : "Un report sensible en Europe sur le train, le choix des classes de transport revu à la baisse sans oublier, en raison des difficultés économiques, une baisse parfois sensible de la fréquentation". Pour Barbara Dalibard, la vente du train en agences de voyage à fortement baissé : "+12% en 2009, - 9% en 2012". Des chiffres qui s'expliquent par la facilité d'acquisition des billets. Au delà, la Directrice Générale SNCF Voyages, rappelle sa volonté d'être encore et toujours plus à l'écoute des clients. "Nous devons être constamment à l'affut de ce qui améliore la qualité de notre offre et la satisfaction client". Des mots quasiment identiques dans la bouche de Jean-Luc Chrétien pour qui l'hôtellerie devient de plus en plus lisible pour les acheteurs. Mais au delà de l'offre, c'est la multiplicité du choix qui doit être soulignée, que ce soit dans l'hôtellerie économique ou celle du luxe. Pour l'économiste Christian de Boissieu, cette lisibilité "n'est pas toujours claire. Trop de marques rendent difficiles la perception de l'offre". Un débat animé entre utilisateur et spécialiste de l'hôtellerie qui confirme la difficulté que l'on rencontre sur le terrain au moment de la sélection d'hôtels pour ses voyageurs.