EasyJet teste son détecteur de cendres volcaniques dans le Sahara

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Après une première phase de recherche à des altitudes avoisinant les 40 000 pieds, EasyJet va maintenant tester son système de détection de cendres volcaniques sur des vols réels jusqu’au 14 juillet sur l’A340-300. L’étude va se faire sur l’installation externe du matériel d’enregistrement sur la partie gauche de la coque, et du matériel qui enregistre les données en temps réel à l’intérieur de la cabine, permettant de visualiser la composition de l’air. Les premiers vols se sont déroulés près du siège d’Airbus, à Toulouse, afin de contrôler le comportement des détecteurs montés sur l’avion en conditions de vol, ainsi que les performances du système de détection sans la présence de cendres volcaniques.

EasyJet teste son détecteur de cendres volcaniques dans le Sahara
Ainsi, si l’Etna ou le Stromboli montrent des signes d’activité volcanique pendant cette nouvelle phase de test, l’avion d’essai d'easyJet s’envolera à destination de l’Italie pour tester le matériel à proximité de cendres volcaniques, à des altitudes et vitesses de croisière. Dans le cas contraire, et si les conditions météorologiques le permettent, l’appareil se dirigera dans les jours qui viennent au-dessus de l’océan Atlantique, à l’ouest du Maroc, afin de prouver ou non que l’équipement peut détecter de fines particules de sable à des altitudes allant jusqu’à 20 000 pieds et à une distance d’environ 50km, utilisant ainsi l’air du Sahara comme substitut aux cendres volcaniques.