Emirates n’aidera pas sa partenaire Qantas à faire face à ses difficultés financières. La compagnie du Golfe a indiqué le 16 décembre qu’elle n’injecterait pas de liquidités dans l’entreprise australienne.
Depuis plusieurs semaines, Alan Joyce le PDG de Qantas, demande à son gouvernement de mettre un terme à sa limite de 49 % de participation étrangère dans son capital. Il assure que cette mesure désavantage son entreprise par rapport à ses concurrentes, entre autres Virgin Australia qui a dans son actionnariat plusieurs compagnies étrangères. Mais même si son appel est entendu par Canberra, le transporteur n’aura pas pour autant le soutien de son partenaire Emirates. Tim Clark, le patron de la compagnie du Golfe, a confié au journal West Australian qu’il n’apporterait pas son aide à Qantas. Il a expliqué dans un mail qu'il «suivait (la situation) avec attention» mais que sa société «n'a pas une réserve inépuisable de liquidités» contrairement à Etihad Airways partenaire de Virgin Australia. Il a conclu «Donc, non, des liquidités ne font pas partie des options».
Qantas est dans une situation difficile. Elle a annoncé début décembre qu’elle devrait enregistrer une perte avant impôts oscillant entre 166 millions et 200 millions d'euros pour le premier semestre de l'exercice en cours (soit juillet-décembre). Pour redresser son activité la compagnie a décidé de supprimer «au moins» un millier d’emplois.
Qantas est dans une situation difficile. Elle a annoncé début décembre qu’elle devrait enregistrer une perte avant impôts oscillant entre 166 millions et 200 millions d'euros pour le premier semestre de l'exercice en cours (soit juillet-décembre). Pour redresser son activité la compagnie a décidé de supprimer «au moins» un millier d’emplois.