Emirates n’apportera pas d’aide financière à Qantas

85

Emirates n’aidera pas sa partenaire Qantas à faire face à ses difficultés financières. La compagnie du Golfe a indiqué le 16 décembre qu’elle n’injecterait pas de liquidités dans l’entreprise australienne.

Depuis plusieurs semaines, Alan Joyce le PDG de Qantas, demande à son gouvernement de mettre un terme à sa limite de 49 % de participation étrangère dans son capital. Il assure que cette mesure désavantage son entreprise par rapport à ses concurrentes, entre autres Virgin Australia qui a dans son actionnariat plusieurs compagnies étrangères. Mais même si son appel est entendu par Canberra, le transporteur n’aura pas pour autant le soutien de son partenaire Emirates‎. Tim Clark, le patron de la compagnie du Golfe, a confié au journal West Australian qu’il n’apporterait pas son aide à Qantas. Il a expliqué dans un mail qu'il «suivait (la situation) avec attention» mais que sa société «n'a pas une réserve inépuisable de liquidités» contrairement à Etihad Airways partenaire de Virgin Australia. Il a conclu «Donc, non, des liquidités ne font pas partie des options».
Qantas est dans une situation difficile. Elle a annoncé début décembre qu’elle devrait enregistrer une perte avant impôts oscillant entre 166 millions et 200 millions d'euros pour le premier semestre de l'exercice en cours (soit juillet-décembre). Pour redresser son activité la compagnie a décidé de supprimer «au moins» un millier d’emplois.