Il faut toujours être attentif aux déclarations de Tim Clark, le patron d'Emirates, qui a son franc parler et qui n'hésite pas à se projeter dans le futur pour évoquer l'avenir de son groupe. En annonçant qu'une coopération était possible entre sa compagnie et Etihad, il relance la spéculation sur un vieux serpent de mer.
La grande crise financière de Dubaï, en 2009, avait révélé le prêt de 10 milliards de dollars apporté par Abu Dhabi à l'émirat voisin. La contrepartie ? Selon la presse britannique "une participation dans Emirates sous forme de garantie". De là à en conclure qu'Etihad (propriété d'Abu Dhabi) en difficulté veut un coup de pouce d'Emirates, on serait tenté de le croire.
Mais Tim Clark met un frein aux spéculations. "Je pense peu probable qu'une fusion avec Etihad se fasse", précise le patron d'Emirates qui pense cependant qu'une "collaboration au niveau des achats voire sur certaines destinations complémentaires est toujours possible". Des code-share, une co-entreprise sur certaines lignes ? Tim Clark botte en touche : "Il faut laisser aux actionnaires le soin de décider".
Mais Tim Clark met un frein aux spéculations. "Je pense peu probable qu'une fusion avec Etihad se fasse", précise le patron d'Emirates qui pense cependant qu'une "collaboration au niveau des achats voire sur certaines destinations complémentaires est toujours possible". Des code-share, une co-entreprise sur certaines lignes ? Tim Clark botte en touche : "Il faut laisser aux actionnaires le soin de décider".
