En cas d’accident, ne cherchez plus le constat papier!

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L’Association Française de l’Assurance annonce qu’à partir du 1er décembre, un simple constat amiable sur smartphone ou tablette pourra remplacer le constat papier. Un e-constat, en quelque sorte.

Simplifier la vie des automobilistes et alléger le travail des compagnies d’assurances, tel est l’objectif de l’appli dévoilée ce mardi 18 novembre par les deux fédérations françaises d’assurances FFSA et Gema. Leur idée : permettre aux automobilistes accidentés d’éviter les gribouillis, leur appli disponible sur iOS (Apple) et Android reprend le principe de la version papier via une application téléchargeable. Bien sûr, le conducteur qui n’a pas de téléphone mobile pourra toujours, en cas d’accident, remplir une version papier, et l’autre la version électronique.

Comment ça marche?
Après téléchargement de l’application, l’assuré peut pré-remplir ses données personnelles (état civil, numéro d’immatriculation, type de véhicule…), afin d’accélérer la procédure. Lors de l’accident, le conducteur renseigne les dommages subis à l’aide de formulaires déjà fournis et peut faire un croquis sur l’écran avec son doigt et y insérer des éléments déjà dessinés tout en y associant des photos. Il peut aussi géolocaliser les lieux de l’accident. Le constat est signé avec le doigt et directement transmis a l’assureur. L’assuré reçoit alors un SMS de confirmation et une copie du constat en version pdf par mail.

Les assureurs ont conclu un accord avec la Cnil afin que les données personnelles soient respectées. Pour l’assuré, l’utilisation du “e-constat” permettra d’être remboursé plus vite car les délais de transmission des documents sont raccourcis, tous les traitements du sinistre sont accélérés : expertise, prise en charge et remboursement. Les assurances espèrent faire ainsi de sérieuses écnoomies: elles traitent chaque année environ 3 millions d'accidents de voitures par an en France et plus de 5 millions de constats. Il reste qu'aux pays-Bas, où le e-constat est disponible depuis 2012, il ne représente qu'environ 5% des déclarations d'accidents.