En tant que voyageur d’affaires, j’affirme que les hôtesses de l’air sont de moins en moins mignonnes

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Au risque de me faire lyncher par vous, mes lectrices préférées, j'affirme que je suis de plus en plus déçu par les hôtesses de l'air. C'est un mythe qui s'effondre. Une image qui se ternit. Une déception qui enfle. J'habite depuis six ans aux Etats Unis et je suis habitué aux "vieilles" acariâtres que l'on trouve souvent sur les American Airlines, US Airways, Delta et autres transporteurs sur les trajets domestiques... Mais bon quand je prends une compagnie européenne je me dis que, quand même... Et bien non.

Je sais que les canadiennes ne sont pas mieux sur la compagnie à la feuille d'érable et que même les compagnie plus confidentielles et sérieuses comme Alaska Airways ou JetBlue ne font pas mieux. Mais pas de méprise, je ne suis pas un de ces vieux vicieux (même à 40 ans) qui reluque les jeunettes, la salive au coin des lèvres et le regard lubrique. Non, je crois profondément en ces différences bien établies entre les hommes et les femmes. Ma compagne d'ailleurs fait comme moi : un beau mec ça se regarde. Une jolie fille s'apprécie pour la beauté du spectacle. Je vous entends déjà vous les philosophes du voyage m'expliquer que la beauté est intérieure. Je m'en fiche, je ne veux pas épouser une hôtesse de l'air. Je la regarde, c'est tout.
Bon, si je râle, c'est que sur une compagnie britannique, il y a quelques jours, une maîtresse femme est venue m'expliquer en classe éco qu'un journal trouvé sur le comptoir entre la business et la bétaillère ne pouvait sortir de la classe avant. Et hop de me l'arracher des mains pour le remettre à sa place. Conséquence de sa colère, outre un regard noir pendant tout le vol, le service a mon égard a été catastrophique. J'ai même failli prendre un verre de vin sur les doigts. Bref, ce moment de plaisir s'est transformé en lutte active avec cette hôtesse aux heures de vol évidente et à la tonalité désagréable. Quand je lis les publicités de la compagnie dans la presse, franchement je souris. Mais comme j'étais en classe éco, façon favela améliorée, je n'avais rien à dire, je ne participe que mollement à l'enrichissement de la compagnie. Force est de le dire, le personnel en poste à l'arrière ne frisait pas les canons établies par l'agence Elite. Petits prix vers l'Europe, grande déception chez les hôtesses. Heureusement les mâles à bord étaient plus sympas et franchement pas mal, mais bon chacun ses goûts... Je suis très tolérant. Tout ça pour vous poser une question, à vous aussi mesdames : en classe éco, les mecs ou les nanas au service, vous les trouvez comment ?

Philippe Lantris