En voyage d’affaires, ne co-avionne pas qui veut !

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Comme le co-voiturage, la pratique du co-avionnage semble vouloir se répandre. Au point que la DGAC prend officiellement position et trace la ligne blanche pour les entreprises et les voyageurs d'affaires.

Les débats ont été fermes dans les commentaires liés à notre article intitulé Les pilotes s’opposent au co-avionnage. La Direction Générale de l’Aviation Civile publie une mise au point pour rappeler que la pratique est réservée aux pilotes professionnels : "Toute forme de commercialisation ou de rémunération de vols est interdite à un pilote privé, la formation de pilote professionnel se situant à un niveau supérieur d'exigences en matière de compétences, d'expérience ou encore d'aptitude médicale".

Partir avec un copain en vacances à bord de son avion privé, oui, mais pas question de co-avionner avec un avion privé, cette pratique ne peut éventuellement s’envisager que dans le cadre d’un partage de frais d’un vol afrété par exemple. Dans ce cas, "L'entreprise qui organise les vols de transport public détient un certificat de transporteur aérien qui démontre que la compagnie a la capacité de respecter l'ensemble des règles techniques applicables". Pour être tout à fait claire, la DGAC précise que le pilote qui prendrait à bord des passagers payants "expose à des sanctions disciplinaires et pénales pour les pilotes et les entreprises".

Il reste que la pression est telle sur ce sujet que la DGAC annonce la mise en place d'un groupe de travail.