C’est discrètement annoncé en internet depuis ce 21 mai : Eric Audoin quittera son poste de Directeur Général France et Benelux le 15 octobre prochain. Le patron français d’Amex ne souhaite pas rejoindre la joint-venture (JV) nouvellement créée et veut se consacrer à d'autres projets professionnels.
«J’ai envie de nouveaux challenges», explique Eric Audoin qui jouera le jeu jusqu’à la mise en place de la JV entre Global Business Travel et le groupe d’investisseurs piloté par Certares. «Il y a des domaines qui m’intéressent et m’attirent même si rien n’est fait», poursuit le patron actuel d’Amex; «J’ai passé en moyenne 7 ou 8 ans dans les entreprises où j’ai travaillé. Il est temps pour moi de faire évoluer mon regard professionnel».
Au-delà de ce changement de patron, le siège européen d'American Express Voyages d'affaires devrait également connaître d’importantes modifications. Des rumeurs évoquent le départ de la responsable Europe d’ici à l’automne prochain. Des résultats en dents de scie expliqueraient son départ et la refonte de la vision européenne du groupe qui a élevé le secret au rang de méthode de gestion. Il faut dire que les nouveaux budgets d’Amex pèsent peu au regard de la perte d’un client historique (Total) et d’une kyrielle de budgets comme Hermès ou Thalès. Mais au-delà, tous les observateurs le soulignent, c’est le poids de la centralisation américaine qui bride souvent les développements. Régis Chambert, discret et fidèle patron d’Amex, n’a jamais caché qu’il était parfois complexe de jouer la carte de la réactivité sur un marché qui la demandait instamment.
Prévue pour ce début mai, il semblerait également que la JV soit aujourd’hui repoussée à la rentrée, le temps de remettre à plat certains points complexes du dossier. On sait que Philippe Chérèque, un ancien d’Amadeus, sera de la partie et qu’il pèsera sans doute sur la réorganisation européenne. Seule certitude, Amex a commencé à regarder les prochaines acquisitions technologiques indispensables à son évolution digitale. Deux startups californiennes pourraient rejoindre le groupe. L’une dans la gestion des profils et l’autre plus engagée dans la communication des systèmes. Ces fameuses API indispensables au dialogue entre les outils. Prémices de l’open booking intelligent.
Au-delà de ce changement de patron, le siège européen d'American Express Voyages d'affaires devrait également connaître d’importantes modifications. Des rumeurs évoquent le départ de la responsable Europe d’ici à l’automne prochain. Des résultats en dents de scie expliqueraient son départ et la refonte de la vision européenne du groupe qui a élevé le secret au rang de méthode de gestion. Il faut dire que les nouveaux budgets d’Amex pèsent peu au regard de la perte d’un client historique (Total) et d’une kyrielle de budgets comme Hermès ou Thalès. Mais au-delà, tous les observateurs le soulignent, c’est le poids de la centralisation américaine qui bride souvent les développements. Régis Chambert, discret et fidèle patron d’Amex, n’a jamais caché qu’il était parfois complexe de jouer la carte de la réactivité sur un marché qui la demandait instamment.
Prévue pour ce début mai, il semblerait également que la JV soit aujourd’hui repoussée à la rentrée, le temps de remettre à plat certains points complexes du dossier. On sait que Philippe Chérèque, un ancien d’Amadeus, sera de la partie et qu’il pèsera sans doute sur la réorganisation européenne. Seule certitude, Amex a commencé à regarder les prochaines acquisitions technologiques indispensables à son évolution digitale. Deux startups californiennes pourraient rejoindre le groupe. L’une dans la gestion des profils et l’autre plus engagée dans la communication des systèmes. Ces fameuses API indispensables au dialogue entre les outils. Prémices de l’open booking intelligent.
