Et si vous essayiez le « Travel flying buyer » ?

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En Europe, le vocable de «consultant en achat de voyages d’affaires» intègre des spécialistes qui participent à l’élaboration des politiques voyages des entreprises et à la mise en place des process liés à l’optimisation des voyages et des déplacements professionnels. Des consultants extérieurs, pour mieux gérer et économiser. Aux Etats-Unis, voici qu’apparaissent de petites mains, […]

En Europe, le vocable de «consultant en achat de voyages d’affaires» intègre des spécialistes qui participent à l’élaboration des politiques voyages des entreprises et à la mise en place des process liés à l’optimisation des voyages et des déplacements professionnels. Des consultants extérieurs, pour mieux gérer et économiser. Aux Etats-Unis, voici qu'apparaissent de petites mains, à mi-chemin entre l’acheteur intégré et l’agence de voyage. Ils s’adressent aux PME/PMI qui veulent externaliser des achats thématiques tout en économisant.
La frontière est étroite entre le consulting à la française et ce « Travel Flying Buyer » que détaille Dean Foust dans un article publié par Business Week. Si l’on devait résumer le travail de cet intervenant indépendant, il faudrait le classer, à l’image des comptables et experts comptables, dans la catégorie des professions libérales. Petite différence, sa rémunération est un mixte établi à partir d’un forfait qui varie selon les pourcentages accordés sur les économies réalisées. Au quotidien, sa mission est double : assurer les demandes de voyages de l’entreprise et mettre en place les outils qui serviront à diminuer les investissements des déplacements professionnels. Qu’apporte-t-il de plus qu’une agence ? Selon la taille de l’entreprise, il est plus efficace qu’une agence car il peut mutualiser les demandes et faire en sorte que son client bénéficie de prix plus intéressants que ceux trouvés sur le net. De plus il surveille les tableaux de bords et les objectifs fixés par son client. Un reporting personnalisé qui permet de suivre les évolutions des dépenses. Bien sûr, il ne s’agit que d’un résumé rapide des fonctions qu’exerce ce « nouveau » professionnel du voyage d’affaires. Mais l’idée est dans l’air et devrait bousculer une certaine vision européenne du Travel Mangement.
Réunis à Lisbonne pour le premier séminaire de la NBTA Europe, les professionnels devraient évoquer ces nouvelles pistes professionnelles. Certaines très grandes entreprises américaines vont même plus loin en confiant à des sociétés indiennes, implantées à Mumbai, le soin de jouer le rôle de TMC. Une externalisation à l’économie !

Marc Dandreau