Etats-Unis : la TSA accepte le principe d’un contôle sécuritaire plus rapide pour les voyageurs d’affaires

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L’idée d’une collecte d’informations sur les grands voyageurs, qui permettrait de mettre en place un programme de passagers « fiables », semble faire son chemin aux États-Unis. Les autorités, y compris la TSA, chargée de la sécurité, sont conscientes d’une nécessaire évolution des contrôles pour accélérer les procédures, tout en garantissant voire en améliorant la sécurité.

Etats-Unis : la TSA accepte le principe d'un contôle sécuritaire plus rapide pour les voyageurs d'affaires
Le projet d’un programme de « voyageurs dignes de confiance » est sur la bonne voie, à en croire USA Today Travel. Le site américain indique le 18 mai qu’une expérimentation a déjà été lancée… auprès du personnel navigant. Les choses évoluent donc doucement, mais sûrement. Et les propositions de l’USTA en mars dernier semblent même gagner du terrain au sommet de la TSA. Le directeur de l’administration américaine chargée de la sécurité dans les transports, John Pistole, aurait ainsi confié au mois de mars que l’agence prévoyait le « checkpoint du futur », qui « focaliserait ses moyens sur les passagers à haut risque, tout en accélérant et en améliorant le système pour les passagers ». Les contrôles de demain pourraient prendre la forme de trois fils distinctes. La première serait réservée aux voyageurs fréquents qui auraient opté pour la communication de leurs données personnelles, permettant d’établir leur « profil de risque ». Ces voyageurs passeraient simplement à travers un scanner, sans avoir à enlever leurs chaussures ou à sortir leur ordinateur portable. Une autre file concernerait les voyageurs répertoriés comme étant potentiellement « dangereux », qui subiraient des contrôles plus poussés, notamment un scanner corporel complet. La dernière catégorie regrouperait les voyageurs « intermédiaires », qui ne figureraient sur aucune des deux listes, et pour lesquels les contrôles resteraient globalement inchangés, mais qui profiteraient de files d’attentes réduites.
Reste à savoir quelles seront les informations collectées sur les voyageurs d’affaires - et leur utilisation - pour pouvoir juger de leur fiabilité, et, à l’inverse, comment seront désignés les passagers à risques, avec tous les qu'une telle approche comporte.