États-Unis, la folie du train à grande vitesse

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Dans un pays où l'on ne jurait que par l'avion, le train devient depuis quelques mois l'incontestable vedette de bon nombre d'états. Poussés par un souci écologique, appuyés par une politique des transports sans cesse à l'affût de nouvelles économies, les politiciens Américains redécouvrent les vertus du train à grande vitesse et s'interroge sur son développement outre Atlantique.

États-Unis, la folie du train à grande vitesse
Si la Californie a déjà réglé le problème en travaillant à la création d'une ligne à grande vitesse entre San Francisco et Los Angeles, d'autres états regardent aujourd'hui la mise en place de nouvelles liaisons entre des villes distantes, en moyenne, entre 600 et 1000 km. C'est le cas de l'État de New York et du Massachusetts qui s'intéressent à une liaison à très grande vitesse entre Boston et New York. Montréal, la canadienne, regarde également du côté de New York pour une ligne entre les deux métropoles. Géorgie, une liaison Atlanta Savannah est en cours d'étude et pourrait voir le jour d'ici à la fin 2017. Au total, une vingtaine de projets sont actuellement sous la loupe d'économistes du transport, peu habitués à ce moyen de locomotion. Quatre pays sont sur les rangs pour fournir le matériel et la technologie adaptée. La France, l'Allemagne, le Japon et peut-être même la Chine. Dans tous les cas, la plupart des liaisons étudiées permettraient de rejoindre des capitales économiques avec en prévision un fort trafic de voyageurs d'affaires.