Dévoilé dans un entrefilet du New York Times, la semaine dernière, l'information commence à alimenter les rumeurs les plus folles. Face à la désaffection des classes avant, les compagnies américaines devraient annoncer cet automne, sous forme de promotions, des réductions de l'ordre de 30 à 50% de leurs tarifs business.
L'objectif est simple : redonner aux entreprises l'envie de voyager confortablement sans pénaliser la reprise et le retour de tarifs plus élevés. De fait, toutes les compagnies américaines plancheraient sur une nouvelle grille tarifaire qui offrirait des formules mixtes : abonnements et promotions ponctuelles sur des classes affaires. Qui ouvrira le feu ? Sans doute Continental sur ces liaisons avec l'Europe. Info ou intox ? Difficile à dire car le secret est bien gardé.
En Europe, Austrian, aujourd'hui dans le groupe Lufthansa, a déjà lancé l'offensive. L'opération "prix préférentiels" ( 1369 € TTC) devrait être rapidement suivie par d'autres compagnies européennes. Air France de son côté, en lançant la nouvelle classe intermédiaire Premium sur 7 destinations, veut elle aussi lutter contre la fuite à l'arrière des voyageurs d'entreprise tout en préservant sa business. Mais pour combien de temps ? Dans ses ses cartons, des offres promotionnelles, y compris en calsse Affaires, qui devraient marquer rapidement donner le ton de la nouvelle politique marketing, présentée comme agressive, de l'ancienne compagnie nationale.
D'autres majors Européennes ne sont pas en reste. British Airways a déjà attaqué le marché avec des prix "exceptionnellement bas" pour une classe Affaires plutôt qualitative. Idem pour Jet Airways et ses lignes indiennes, très prisées par les voyageurs d'affaires. Enfin, l'Asie ne veut pas rester à la traine et selon le NYT, Air China ou Cathay pourraient bientôt entrer dans la danse.
A l'évidence, face à des e-services payables à la demande, la baisse des prix de l'aérien en classe Affaires ne pourra passer que par une redéfinition du service à bord. Air France devrait faire quelques annonces sur le sujet d'ici un à deux mois. OpenSkies qui avait initié cette idée d'un tarif low cost (actuellement 1049 € pour un Paris/New York) pourrait vite se voir rattraper sur ce segment de la classe Affaires compétitive. De quoi donner des idées aux Ryanair, Easyjet et autres.
Renaud Langres à Londres
En Europe, Austrian, aujourd'hui dans le groupe Lufthansa, a déjà lancé l'offensive. L'opération "prix préférentiels" ( 1369 € TTC) devrait être rapidement suivie par d'autres compagnies européennes. Air France de son côté, en lançant la nouvelle classe intermédiaire Premium sur 7 destinations, veut elle aussi lutter contre la fuite à l'arrière des voyageurs d'entreprise tout en préservant sa business. Mais pour combien de temps ? Dans ses ses cartons, des offres promotionnelles, y compris en calsse Affaires, qui devraient marquer rapidement donner le ton de la nouvelle politique marketing, présentée comme agressive, de l'ancienne compagnie nationale.
D'autres majors Européennes ne sont pas en reste. British Airways a déjà attaqué le marché avec des prix "exceptionnellement bas" pour une classe Affaires plutôt qualitative. Idem pour Jet Airways et ses lignes indiennes, très prisées par les voyageurs d'affaires. Enfin, l'Asie ne veut pas rester à la traine et selon le NYT, Air China ou Cathay pourraient bientôt entrer dans la danse.
A l'évidence, face à des e-services payables à la demande, la baisse des prix de l'aérien en classe Affaires ne pourra passer que par une redéfinition du service à bord. Air France devrait faire quelques annonces sur le sujet d'ici un à deux mois. OpenSkies qui avait initié cette idée d'un tarif low cost (actuellement 1049 € pour un Paris/New York) pourrait vite se voir rattraper sur ce segment de la classe Affaires compétitive. De quoi donner des idées aux Ryanair, Easyjet et autres.
Renaud Langres à Londres