Faible hausse du trafic passagers dans l’Hexagone au 1er trimestre

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La DGAC a publié, le 23 septembre 2013, les performances aériens françaises du 1er trimestre 2013. La progression du trafic total de passagers de la métropole est faible (+1,2% au global) et s’accompagne d’une baisse de 3,6 % du nombre de mouvements commerciaux. Ces derniers n’ont augmenté que vers l’Europe hors Union européenne, le Maghreb et le reste de l’Afrique.

Faible hausse du trafic passagers dans l'Hexagone au 1er trimestre
Dans l’Union Européenne, le trafic passagers a enregistré une hausse légèrement positive (+0,1 %) au 1er trimestre 2013, mais une évolution négative en termes de mouvements (-6,4 %). Par contre vers les autres pays de l’Europe, la croissance du trafic passagers est forte (+5,7%), grâce notamment au dynamisme du marché turc. Les destinations hors d’Europe présente une progression positive sur deux régions : le Moyen Orient (+8,8 %), en raison du dynamisme des compagnies du Golfe, et le Maghreb (+5,8 %), ce qui correspond à un rattrapage en particulier vers la Tunisie.

Une hausse du trafic passagers pour les aéroports métropolitains
Globalement le nombre de voyageurs accueillis dans les aéroports de métropole progresse de 1,9 %. Les plates-formes parisiennes affichent une baisse de 0,7 %. Trois installations régionales enregistrent des évolutions importantes supérieures à 10% : Lille (+27,3 %), Strasbourg (+11,8 %), Nantes (+11,4 %). La croissance est encore assez importante sur Bâle-Mulhouse (+7,6 %), Nice (+4,7 %) ou Marseille (+4,4 %), mais elle ralentit à Toulouse (+1,9 %) ou à Bordeaux (+2,8 %), mais elle devient négative à Montpellier (-0,8 %). Les mouvements commerciaux sur les plates-formes connaissent une baisse globale de 3,5 %, qui correspond à une baisse de 4,4% sur les aéroports parisiens et de 2,6 % sur les aéroports régionaux. «L’évolution des mouvements est négative sur tous les aéroports, y compris ceux qui ont connu une bonne augmentation du trafic de passagers. Cela témoigne d’une évolution du trafic opérée avec des avions de plus grande capacité et mieux remplis : une croissance économe en mouvements », explique la DGAC.