Frédéric Cuvillier présente 3 axes pour la politique aérienne en France

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Le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, a présenté le 6 février 2013 une communication en Conseil des ministres sur le soutien au secteur aérien pour un renforcement de la compétitivité de l’économie française. Cette politique vise à permettre au secteur aérien français, qui représente 800 000 emplois et 4% du PIB, de maintenir son rang dans la compétition internationale.

Frédéric Cuvillier présente 3 axes pour la politique aérienne en France
Le Gouvernement a décidé de venir en aide au secteur aérien qui traverse actuellement une situation complexe «La construction aéronautique, premier contributeur national aux exportations avec un solde positif de 18 milliards d’euros et 13 000 créations d’emplois en 2011, connaît une situation favorable, tout comme les aéroports. En revanche, les compagnies aériennes françaises, malgré l’augmentation du nombre de passagers, sont confrontées à un déficit de compétitivité qui leur fait perdre des parts de marché et hypothèque leur avenir», explique le communiqué de presse du ministre des Transports. Il a ainsi dessiné trois directions à suivre pour aider les compagnies françaises à être compétitive :
- Accompagner les efforts de productivité et de restructuration des compagnies aériennes par des mesures fiscales et financières leur permettant de restaurer leur compétitivité ;
- Veiller à ce que les infrastructures aéroportuaires françaises assurent une offre de transport de qualité au meilleur coût, et s’intègrent dans les projets de développement du territoire. «Cela passe par des projets de modernisation des aérogares d’Aéroports de Paris et une meilleure association des collectivités locales à la gouvernance des aéroports d’intérêt national, notamment pour les problématiques d’aménagement», précise le document ;
- Poursuivre une politique industrielle volontariste au service de la recherche et de la construction aéronautique, civile et militaire, secteur hautement créateur d’emplois qualifiés, grâce au maintien d’un soutien public national à bon niveau, dans le respect des règles de l’Organisation mondiale du commerce.