Frédéric Cuvillier quitte le gouvernement plutôt amer

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"La mise en place d'une véritable politique maritime intégrée, digne de notre Nation, deuxième surface maritime mondiale, les nouvelles politiques de mobilité, la structuration des filières industrielles créatrices d'emplois, l'innovation dans des projets structurants et ambitieux, nécessitent une volonté politique forte et une capacité d'action pleine et entière", explique l’ancien Ministre des transports qui a refusé de faire partie du nouveau Gouvernement.

Et l’homme politique de préciser: "Dans la configuration qui m'a été proposée, j'estime ne pas disposer de cette capacité d'action et de l'autonomie nécessaire à la réussite d'une politique cohérente porteuse d'espoir pour nos territoires et nos concitoyens, confrontés à une crise profonde". Si jusqu’à ce jour, Frédéric Cuvillier était resté prudent sur ses propos, il ne cache plus son agacement de voir les transports et la mobilité devenir les parents pauvres d’un pays. Voici quelques mois, il avait déjà très discrètement tenté de sensibiliser Manuel Valls à une prise de parole du Président de la République en faveur d’un « plan transport majeur ». Sans succès.