Dans une récente étude, GBTA indiquait que les acheteurs européens n’étaient pas très optimistes. Son rapport semi-annuel GBTA BTI Outlook - Western Europe va peut-être redonner du pep’s aux travel managers : les dépenses liées aux voyages d'affaires vont selon l'association augmenter tout au long de l'année 2013 dans la plupart des pays d'Europe, globalement alimentées par les déplacements professionnels intérieurs. Ses chiffres semblent cependant avoir parfois des bases étranges.
«Dans un contexte économique difficile en Europe, nos prévisions de dépenses liées aux déplacements professionnels en Europe occidentale sont relativement positives pour 2013. Des signes de reprise sont visibles en Allemagne et au Royaume-Uni, deux pays qui devraient voir leurs dépenses dans le domaine des voyages d'affaires augmenter cette année. Nous pensons qu'il s'agit là des prémices d'une tendance plus large dans la région et tablons sur une accélération en 2014 des dépenses de déplacement professionnel qui devraient renouer avec le niveau atteint avant la crise de la zone euro», explique Catherine McGavock, directrice régionale du pôle Europe de la GBTA. Ainsi l’association prévoit que l'Allemagne enregistre le taux de croissance des dépenses liées aux déplacements professionnels le plus élevé d'Europe en 2013, avec 5 % tandis que pour sa part le Royaume-Uni verra ses budgets en matière de voyages d'affaires progresser de 1,9 % en 2013, selon l'Association. Mais la reprise des dépenses liées aux déplacements professionnels ne se fera pas sentir en Espagne et en Italie, souligne la GBTA qui pronostique en 2013 une nouvelle baisse de leurs budgets de 6,2% et de 2,9% respectivement.
Le marché français
GBTA prévoit que le marché du business travel en France poursuive son ralentissement à court terme. "Les dépenses devraient ainsi chuter de 1,4 % pour atteindre 35,2 milliards de dollars en 2013. Comme les deux principaux partenaires commerciaux de l'Hexagone, l’Italie et l'Espagne, sont toujours affaiblis par la crise, les voyages d'affaires à l'étranger devraient de baisser -4,6 % cette année alors que les déplacements domestiques vont rester stables avec +0,5 %". Des chiffres qui prouvent une vraie méconnaissance de notre économie puisque l'Allemagne est très largement n°1 de nos échanges internationaux. Dans ce contexte, quel crédit accorder à ces chiffres ? L’association attend néanmoins des perspectives positives pour 2014. Les dépenses pour les voyages d'affaires internationaux pourraient progresser de 3,3 % pour atteindre 13 milliards de dollars. Celles pour le domestique augmenteront de 5,4 % pour parvenir à 23,8 milliards de dollars.
Un environnement stable pour 2014
«Les résultats montrent que les entreprises de toute l'Europe devraient consacrer un budget plus élevé aux déplacements en 2013, amorçant ainsi une reprise qui devrait se poursuivre en 2014», a confié Tad Fordyce, responsable du pôle Solutions commerciales internationales chez Visa, partenaire de l’étude. Il ajoute «Les déplacements sont un moteur clé de la croissance économique. Le World Travel and Tourism Council estime que l'industrie du voyage a pesé pour 9 dans le PIB mondial en 2012, soit plus de 6 000 milliards de dollars. La reprise des déplacements professionnels à travers le monde est de bon augure dans la mesure où elle va contribuer à améliorer les perspectives économiques à l'échelle mondiale».
Pour 2014, la GBTA prévoit, en effet, un retour à un environnement stable qui sera propice aux déplacements professionnels en Europe occidentale avec une reprise de la croissance sur les cinq marchés cruciaux en matière de voyages d'affaires : l'Allemagne, le Royaume-Uni, la France, l'Italie et l'Espagne. Cela ne mange pas de pain.
Le marché français
GBTA prévoit que le marché du business travel en France poursuive son ralentissement à court terme. "Les dépenses devraient ainsi chuter de 1,4 % pour atteindre 35,2 milliards de dollars en 2013. Comme les deux principaux partenaires commerciaux de l'Hexagone, l’Italie et l'Espagne, sont toujours affaiblis par la crise, les voyages d'affaires à l'étranger devraient de baisser -4,6 % cette année alors que les déplacements domestiques vont rester stables avec +0,5 %". Des chiffres qui prouvent une vraie méconnaissance de notre économie puisque l'Allemagne est très largement n°1 de nos échanges internationaux. Dans ce contexte, quel crédit accorder à ces chiffres ? L’association attend néanmoins des perspectives positives pour 2014. Les dépenses pour les voyages d'affaires internationaux pourraient progresser de 3,3 % pour atteindre 13 milliards de dollars. Celles pour le domestique augmenteront de 5,4 % pour parvenir à 23,8 milliards de dollars.
Un environnement stable pour 2014
«Les résultats montrent que les entreprises de toute l'Europe devraient consacrer un budget plus élevé aux déplacements en 2013, amorçant ainsi une reprise qui devrait se poursuivre en 2014», a confié Tad Fordyce, responsable du pôle Solutions commerciales internationales chez Visa, partenaire de l’étude. Il ajoute «Les déplacements sont un moteur clé de la croissance économique. Le World Travel and Tourism Council estime que l'industrie du voyage a pesé pour 9 dans le PIB mondial en 2012, soit plus de 6 000 milliards de dollars. La reprise des déplacements professionnels à travers le monde est de bon augure dans la mesure où elle va contribuer à améliorer les perspectives économiques à l'échelle mondiale».
Pour 2014, la GBTA prévoit, en effet, un retour à un environnement stable qui sera propice aux déplacements professionnels en Europe occidentale avec une reprise de la croissance sur les cinq marchés cruciaux en matière de voyages d'affaires : l'Allemagne, le Royaume-Uni, la France, l'Italie et l'Espagne. Cela ne mange pas de pain.
