Un quart des accidents mortels ont lieu en pleine ligne droite, selon une étude publiée jeudi par l'Association 40 millions d'automobilistes, qui souligne que la somnolence est en cause dans la moitié des cas. Les déplacements professionnels ne font pas exception à la règle.
L'association 40 millions d'automobilistes a publié ce jeudi 2 février la première étude annuelle (34 pages) réalisée par son Institut d'étude des accidents de la route, créé en janvier 2011. Selon les chiffres publiés jeudi, 2.761 personnes ont été tuées en 2011 sur le réseau secondaire (hors autoroutes et agglomérations), dont 1.130 dans une ligne droite par un "changement inexpliqué de trajectoire", dont 622 (55,05%), selon l'association, à cause de la somnolence. Pour Laurent Hecquet, délégué général de 40 millions d'automobilistes, il est "important de comprendre ce qui se passe sur la route", car "les réponses à nos interrogations" ne se trouvent pas dans les publications de l'Observatoire interministériel de la sécurité routière (ONIRS). L'Association suggère d'installer des bandes rugueuses (sonores) sur le réseau routier qui signalent aux automobilistes qu'ils dévient de leur trajectoire, et de lancer des campagnes contre la somnolence.
Cela dit les conducteurs ne sont pas seuls en cause sur la route et l'Association invite piétons, cyclistes et pilotes de deux-roues motorisés, qualifiés de "personnes vulnérables", à "mieux assurer leur sécurité". Elle évoque en particulier le problème de la visibilité, de nombreux piétons étant habillés en noir dans la nuit étaient invisibles ou presque pour les voitures qui les ont accrochés. De même les cyclistes ou cyclomotoristes doivent imaginer d'enfiler des gilets réfléchissants pour se rendre plus visibles sur la route. En 2011, l'institut a dénombré la mort de 488 piétons, dont 313 en agglomération.
Cela dit les conducteurs ne sont pas seuls en cause sur la route et l'Association invite piétons, cyclistes et pilotes de deux-roues motorisés, qualifiés de "personnes vulnérables", à "mieux assurer leur sécurité". Elle évoque en particulier le problème de la visibilité, de nombreux piétons étant habillés en noir dans la nuit étaient invisibles ou presque pour les voitures qui les ont accrochés. De même les cyclistes ou cyclomotoristes doivent imaginer d'enfiler des gilets réfléchissants pour se rendre plus visibles sur la route. En 2011, l'institut a dénombré la mort de 488 piétons, dont 313 en agglomération.
