On attendait une révolution ce fut tout au plus une belle présentation. À force de ne prêter qu'aux riches, les experts voyaient dans le Google Nexus One, le futur champion toutes catégories de la téléphonie mobile, capable de bousculer, enfin, l'iPhone d'Apple. Si l'on en croit les premiers commentaires de la presse internationale ce téléphone Androïd est loin d'être aussi exceptionnel qu’imaginé.
Prudence, voilà le mot utilisé par les journalistes anglo-saxons pour évoquer la politique de Google en matière de téléphonie. Et pour l'expliquer, les spécialistes des télécommunications parlent d'un manque de rupture technologique fort face à l’iPhone. Certes, la gratuité des télécommunications via le Wifi, annoncée par Google, aura de quoi séduire les petits budgets. Mais Google n'est pas entré dans le détail de ces accès gratuits à la téléphonie sur IP et a préféré évoquer les différents partenariats que le géant de l'Internet signera. On sait déjà qu'en France ce sera SFR qui commercialisera le premier le Nexus One, sans doute autour des 200 €. Google a pourtant expliqué que la distribution sera innovante et que le Nexus sera sur son site de vente en ligne… Mais seulement aux USA dans un premier temps. Là aussi, la déception est de taille.
Technologiquement, le téléphone de Google a réussi le pari du design. Là encore, sans révolutionner la créativité, il a fait le pari d'un écran de 3,7 pouces, d'une qualité sonore élevée grâce à un double micro qui réduit le bruit ambiant, d'un poids réduit de 130 g et d'un nouveau processeur plus rapide que celui d'Apple. Un emplacement pour les cartes micro SD permet à l'appareil photo de cinq mégapixels de s'exprimer sans crainte de manquer de place. Mais l'écran du Nexus One est loin d'avoir la qualité tactile de l'iPhone. D'ores et déjà les journalistes spécialisés critiquent cet aspect essentiel selon eux à la simplicité d'utilisation du téléphone. Autre manque : les applications. L’exploitation graphique de la 3D pose encore problème même si Google annonce des correctifs logiciels d’ici à la fin du mois de février.
Tout ça pour ça, serait-on tenté de dire. Il est vrai que la pression portée par Google était forte. La firme de Mountain View ne s’attendait pas à des jugements comparatifs aussi directs. La V2 de Nexus One est très attendue mais, promis-juré, Google gardera le silence jusqu’au jour de sa sortie.
Technologiquement, le téléphone de Google a réussi le pari du design. Là encore, sans révolutionner la créativité, il a fait le pari d'un écran de 3,7 pouces, d'une qualité sonore élevée grâce à un double micro qui réduit le bruit ambiant, d'un poids réduit de 130 g et d'un nouveau processeur plus rapide que celui d'Apple. Un emplacement pour les cartes micro SD permet à l'appareil photo de cinq mégapixels de s'exprimer sans crainte de manquer de place. Mais l'écran du Nexus One est loin d'avoir la qualité tactile de l'iPhone. D'ores et déjà les journalistes spécialisés critiquent cet aspect essentiel selon eux à la simplicité d'utilisation du téléphone. Autre manque : les applications. L’exploitation graphique de la 3D pose encore problème même si Google annonce des correctifs logiciels d’ici à la fin du mois de février.
Tout ça pour ça, serait-on tenté de dire. Il est vrai que la pression portée par Google était forte. La firme de Mountain View ne s’attendait pas à des jugements comparatifs aussi directs. La V2 de Nexus One est très attendue mais, promis-juré, Google gardera le silence jusqu’au jour de sa sortie.
